Bienvenue

Chers amis,

Je suis heureux de vous souhaiter la bienvenue sur mon nouveau blog. Vous y trouverez des informations fiables, rapides et précises sur le travail que je mène à l'Assemblée nationale mais aussi à Wallis et Futuna.

Je vous souhaite une bonne navigation.

Albert Likuvalu

samedi 2 juillet 2011

Retraites

1. La réforme Woerth qui entre en vigueur au 1er juillet 2011 est injuste et inefficace
La réforme de la droite, imposée à l’automne 2010 et qui entre en vigueur au 1er juillet 2011, n’a rien réglé.
Elle ne garantit ni le pouvoir d’achat des retraités ni le financement de notre système de retraites par répartition.
C’est une réforme qui fait porter l’essentiel des efforts sur les couches moyennes et populaires, en exonérant les plus hauts revenus. 90% des nouveaux efforts seront faits par les salariés, les revenus du capital étant eux aussi presque exonérés.
C’est une réforme qui exclut la prise en compte de la pénibilité des métiers, qui oblige les travailleurs à cotiser plus longtemps sans proposer de nouveaux moyens pour lutter contre le chômage des séniors, qui contraint les femmes qui ont eu des carrières fractionnées à partir en retraite à 67 ans.
En supprimant l’âge légal de départ en retraite à 60 ans, cette réforme va pénaliser durement les Français ayant des métiers pénibles et des carrières longues, les obligeant à travailler jusqu’à 62, même lorsqu’ils ont toutes leurs annuités.
Dans la continuité des précédentes réformes menées par Balladur et Fillon, la réforme d’Eric Woerth entraînera une baisse des pensions
Au lieu de préparer l’avenir, la droite a décidé de piller le Fonds de réserve des retraites pour maquiller les déficits en vue des échéances électorales de 2012, sans régler durablement le problème du financement. Le gouvernement lui-même a admis n’avoir rien réglé et a renvoyé à une hypothétique réflexion nationale en 2013.
2. N.Sarkozy a choisi une méthode brutale et méprisante pour imposer sa réforme
La droite a choisi d’utiliser un discours anxiogène et culpabilisant, pour imposer l’idée qu’une réforme des retraites signifiait nécessairement une régression sociale.
Le gouvernement a instrumentalisé les statistiques du COR, manipulé la situation des retraites dans les autres pays pour imposer une réforme qui recule l’âge légal et allonge la durée de cotisation, alors que dans la plupart des pays d’Europe, les réformes récentes n’ont agi que sur un paramètre.
Le gouvernement a refusé d’entendre les Français et de dialoguer avec les syndicats.
Alors qu’elle avait est présentée par M. Sarkozy comme le point d’orgue de son action, cette réforme restera le symbole de toutes les dérives de son quinquennat : injustice, inefficacité, remise en cause de la protection sociale et déni de démocratie.
3. Nous réformerons vers un système de retraites universelles et personnalisées, financées du premier au dernier euro
Une véritable réforme des retraites ne peut se limiter à une question de chiffres : elle doit être l’occasion de réaffirmer notre modèle social de solidarité entre les générations. C’est aussi l’occasion de réaffirmer la place centrale du travail dans notre société : il ne peut y avoir de garantie des retraites sans politique de l’emploi, de la formation tout au long de la carrière, de gestion des âges de la vie au sein des entreprises.
Notre système de retraite sera universel (droits collectifs) et personnalisé (les choix et les aspirations individuels seront pris en compte). Les Français doivent pouvoir maîtriser l’organisation des temps de leur vie, et notamment travailler plus longtemps s’ils le veulent avec une majoration des pensions. Pour les nouvelles générations, nous proposons de mettre en place un système de compte temps-formation pour mieux prendre en considération les périodes de formation, de stage, de chômage et de temps partiel dans le calcul des annuités. Il permettra aussi un départ à la retraite progressif.
Nous rétablirons l’âge légal de départ en retraite à 60 ans (qui permettra à ceux qui ont commencé à travailler tôt ou exercé des métiers pénibles de pouvoir partir au même âge) et l’âge de départ sans décote à 65 ans. C’est une protection pour les salariés qui ont commencé travailler le plus tôt et c’est une liberté de choix pour tous. Nous prendrons en compte la pénibilité des métiers.
Notre réforme sera financée du premier au dernier euro par des efforts partagés : les revenus du capital et les banques contribueront à l’effort de solidarité. Une hausse modérée et progressive des cotisations sociales et patronales traduira le choix collectif en faveur du système par répartition. Nous garantirons un Fonds de réserve des retraites, pour amortir les chocs démographiques ou économiques.
Ce n’est que dans ce contexte plus large que doit se définir l’évolution des paramètres :
La baisse des pensions n’est pas envisageable. Au contraire, nous revaloriserons les petites pensions et nous consacrerons une partie des fruits de la croissance à une revalorisation des retraites pour tous.
Si le relèvement de l’âge légal de départ en retraite est injuste, la durée de cotisation peut évoluer dès lors que la question de l’emploi des seniors et la prise en compte de la pénibilité font l’objet de mesures effectives.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire