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Chers amis,

Je suis heureux de vous souhaiter la bienvenue sur mon nouveau blog. Vous y trouverez des informations fiables, rapides et précises sur le travail que je mène à l'Assemblée nationale mais aussi à Wallis et Futuna.

Je vous souhaite une bonne navigation.

Albert Likuvalu

vendredi 29 avril 2011

Wallis et Futuna à la Foire de Paris

J'ai assisté, ce jour, en présence de M. Mikaele Tui, à l'ouverture de la Foire de Paris qui, dans le cadre de l'année Outre-mer, comprend un stand terre des Tropiques où Wallis et Futuna est représenté.

jeudi 28 avril 2011

FORUM DES IDÉES SUR LES OUTREMERS

Comme annoncé de longue date, le Parti socialiste organise le mercredi 27 avril 2011, dans l’après-midi, son Forum des idées consacré aux Outremers.

Ce forum, qui se déroule à Paris, au conseil régional d’Ile-de-France, rassemble des élus et responsables politiques, nationaux comme ultramarins, socialistes mais aussi des représentants des partis et organisations politiques d’outremer qui ont souhaité s’y associer.

Avec le concours de représentants de la société civile, d’intellectuels et d’experts, ses participants débattront autour de deux tables rondes consacrées, la première, à la prise en compte par la République des identités et des apports culturels des Outremers, la seconde, au rôle que doit jouer l’Etat dans l’élaboration et la mise en œuvre de pactes de croissance et de développement pour nos collectivités d’outremer.

A cette occasion, la Première secrétaire, Martine Aubry, rendra publiques les propositions des socialistes pour les Outremers. Celles-ci s’appuient sur le diagnostic, sévère mais, hélas, juste, de la situation de l’outremer et des effets de la politique conduite depuis 2002, qui figure dans le projet adopté à l’unanimité, samedi 9 avril, par le conseil national du Parti socialiste.

Les déclarations de l’actuelle ministre déléguée à l’outremer sont donc ou erronées ou malhonnêtes. Ce n’est pas en attaquant le Parti socialiste par des propos à l’emporte-pièce que le gouvernement fera oublier qu’il a abandonné l’Outremer et ses habitants.

samedi 16 avril 2011

La réforme de la garde à vue inapplicable faute de moyens

Le groupe socialiste, radical et citoyen a voté contre le projet de réforme de la garde à vue proposé par le gouvernement, inapplicable faute de moyens. Ce projet est critiqué tant par les avocats que par les magistrats, les policiers et les victimes. La majorité elle-même, par la voix du ministre de l’Intérieur et du président UMP de la commission des Lois à l’Assemblée nationale, a exprimé des réserves.

Ainsi c’est contraint et forcé que le gouvernement a fini par procéder à cette réforme réclamée depuis longtemps par les députés socialistes. A la suite de plusieurs condamnations de la France devant la cour européenne des droits de l’homme, le Conseil constitutionnel a jugé illégales les lois qui régissent la garde à vue et sommé le gouvernement de les réformer. Les députés socialistes avaient déposé, en 2010, une proposition de loi visant à réduire l’arbitraire et les abus qui entourent cette procédure attentatoire aux libertés fondamentales. Résultat de la politique du chiffre, le nombre de gardes à vue a quasiment doublé depuis les années 2000 pour atteindre aujourd'hui environ 800 000, si l'on y inclut les gardes à vue pour les infractions routières.

Face à ces injonctions, le gouvernement n’avait d’autre choix que de concéder une avancée majeure : le droit pour toute personne gardée à vue de bénéficier, dès le début de son audition, de l’assistance d’un avocat.

Le gouvernement a néanmoins avancé à reculons. Pour preuve, le projet de loi initial prévoyait de remplacer la garde à vue par le principe de l’audition libre, sans avocat… Le gouvernement a, in extremis, renoncé à ce tour de passe-passe très révélateur de son état d’esprit.

En réalité, le texte ne propose pas la réforme profonde et globale qui est requise. Il comporte d’importantes lacunes, notamment sur la question préalable du statut du Parquet. Surtout, il n’apporte pas de réponse à la question cruciale des moyens nécessaires à une telle réforme. Des officiers de police, des avocats, des magistrats et des greffiers supplémentaires doivent renforcer l’efficacité de la procédure et garantir les droits des suspects. Des solutions doivent être apportées, sans délai, aux problèmes de locaux et de rémunération de l’avocat dont la présence sera considérablement accrue. Non financée, cette réforme sera purement et simplement inapplicable.

jeudi 14 avril 2011

Projet de jury populaire en correctionnelle: Nicolas Sarkozy confirme qu'il ne comprend rien aux attentes des justiciables


Encore une fois, Nicolas Sarkozy croit avoir trouvé le remède miracle: pour rapprocher les citoyens de la justice, leur demander de la rendre.

Les citoyens-justiciables attendent de la justice qu'elle soit un véritable service public: impartiale, accessible, efficace, protectrice.
Pour cela, il faut que les tribunaux puissent fonctionner, que les jugements puissent être rendus puis exécutés dans des conditions et des délais respectant les droits des prévenus comme des victimes.

L'instauration des jurys populaires est donc une erreur et un leurre :

-une erreur qui va ralentir considérablement des audiences déjà surchargées, imposer à des citoyens de prononcer des peines de prison après quelques heures de formation et quelques minutes de connaissance du dossier traité, et donc détériorer encore les conditions de jugement au détriment des personnes jugées comme des victimes.

-un leurre visant à détourner l'attention des conclusions du Conseil Supérieur de la magistrature sur l'affaire Laetitia, rendues public le 7 avril, qui désavouent sèchement Nicolas Sarkozy et ses accusations inconsidérées.

Dans ses propositions pour une justice respectée, indépendante, efficace, protectrice, le Parti Socialiste affirme la nécessité d'un plan de rattrapage pluriannuel pour reconstruire le service public de la justice; c'est de cela dont la justice a besoin, et non d'une énième réforme demandée par personne et inapplicable.

Concours organisés selon les pratiques religieuses : N. Sarkozy confirme qu'il n'a rien compris à la laïcité

Selon Mediapart, des sessions spéciales des concours de plusieurs grandes écoles seront organisées secrètement, à la demande personnelle du Président de la République, pour permettre à certains candidats d'aménager le déroulement de leurs épreuves en fonction de leur pratique religieuse.

Cette initiative est contraire au principe de laïcité que partagent de longue date les enseignants, les juges et les autorités religieuses concernées. Elle porte un coup sévère à l'équilibre entre la liberté de conscience et l'égalité de traitement des candidats, au plus grand mépris de la neutralité de l'État.

Tout cela confirme que le pseudo-débat sur la laïcité n'était qu'un affichage pour stigmatiser les musulmans de France, qui n'a servi qu'à exacerber les tensions et à fragiliser le pacte républicain. Le chef de l'État montre qu'il n'a vraiment rien compris à la laïcité et qu'il est prêt à contredire explicitement ce principe fondateur de notre République en imposant à l'Enseignement supérieur une initiative contraire à ses règles et à ses valeurs.

Le Parti socialiste dénonce le coup ainsi porté aux principes de la République par celui qui doit veiller au respect de la Constitution. Il exige l'abandon de ces sessions spéciales, dont l'illégalité est susceptible d'entraîner l'annulation de ces concours au détriment de milliers d'étudiants de classes préparatoires.

mardi 12 avril 2011

Groupe de travail décrochage scolaire

L’AFEV est une association visant à lutter contre les inégalités dans les quartiers populaires, son but est de créer un lien entre deux jeunesses : les enfants et jeunes en difficulté scolaire ou sociale, et les étudiants. Cette association partage le même constat et dresse un bilan et analyse similaire à celle faite par les députés socialistes.

Chaque année, 150 000 élèves quittent le système scolaire sans diplôme. Lutter contre l’échec scolaire est une urgence pour notre société. En 2008, l’AFEV avait lancé une campagne « pas de quartiers pour les inégalités » et avait souhaité la création d’une commission d’enquête parlementaire chargée d’examiner les causes des dysfonctionnements dans les parcours éducatifs.

La proposition de loi déposée par les députés SRC va dans ce sens et fait date sur la question éducative. Cependant, l’AFEV remarque que la proposition de loi ne concerne que l’Éducation nationale et insiste sur le rôle essentiel de tous les acteurs périphériques de l’Education nationale.

L’article 4 de la proposition de loi permet au chef d’établissement de désigner un tuteur parmi le personnel. Pour l’AFEV, le rôle du chef d’établissement doit être encadré, la place des parents et de tous les acteurs éducatifs doit être définie.
La fragilisation des liens avec les acteurs du milieu associatif est due à la politique du gouvernement. L’école doit être basée sur la confiance et non la défiance et doit être le lieu où les élèves ont le plaisir d’apprendre.

Abandon des quartiers populaires accentué par la carte scolaire : les meilleurs élèves ne sont plus scolarisés dans les établissements de ces quartiers. Pour l’AFEV, il est urgent de réfléchir à une nouvelle sectorisation, comme, par exemple, la création de bassins d’enseignements, et à la mise en réseaux d’établissements d’une même zone.

Le système de notation actuel est problématique et c’est une des causes du décrochage. Pour l’AFEV il est important de valoriser l’acquis et ce qui est à acquérir plutôt que de sanctionner les élèves.

lundi 11 avril 2011

Indemnisation du Mediator : le laboratoire SERVIER doit payer.

A la suite de la rupture des négociations entre le gouvernement, le laboratoire Servier et les associations de victime, le gouvernement a fini par annoncer la création d'un fonds d'indemnisation pour les victimes du Mediator. Après tout le temps perdu, il était temps que le gouvernement s'engage enfin pour l'indemnisation des victimes.

Pour autant, on ne saurait en rester là et se contenter de la proposition annoncée. D'abord, tout laisse à penser qu'une partie seulement des victimes sera prise en compte et que pour celles qui le seraient le plus grand flou règne sur le montant des indemnisations versées et le délai dans lequel elles le seront.

Par ailleurs, il serait inadmissible que le laboratoire Servier n'assume pas ses responsabilités directement. Compte tenu des choix qui ont été les siens au cours des dernières années, c'est ce laboratoire qui doit supporter la totalité du coût de l'indemnisation.

Le Parti socialiste demande des précisions rapides sur le financement et la manière dont le gouvernement compte s’assurer que Servier assume ses responsabilités, alors que depuis des mois, ce laboratoire ajoute a le mépris à l'égard des victimes à la tromperie passée envers les patients.

La gauche attend un signal fort en ce sens : pour que les victimes soient reconnues et rapidement indemnisées ; pour que les politiques de santé publique soient renforcées et crédibilisées.

Débat sur la laïcité

Alors que l’UMP organisait mardi son débat interne sur la laïcité dans le climat délétère que l’on connaît, les députés SRC ont quant à eux décidé de parler de ce qui unit les Français. Ils ont auditionné Patrick Weill, historien et directeur de Recherche au CNRS. Se basant sur son ouvrage « Etre Français, les quatre piliers de la nationalité » (Editions de l'Aube), le politologue a présenté ce qui constituait pour lui les points cardinaux de l’identité française : le principe d'égalité, la mémoire positive de la Révolution française, la langue française et la laïcité.

Les réflexions de Patric Weill sont le fruit du « débat pervers sur l’identité nationale ». Il a souhaité aller plus loin que l’idée d’Etat-Nation, dont on sait qu’elle est le fruit d’une histoire commune, d’un territoire, et de ses citoyens. Il y a autre chose, un patrimoine commun aux Français, qu’il a identifié : le principe d'égalité, la mémoire positive de la Révolution française, la langue française et la laïcité. Ces principes d’assimilation sont unificateurs. Ils ont été adoptés par les Français car ils respectent la diversité et les particularités des citoyens.

Or, selon Patrick Weill, « Nicolas Sarkozy n’aime aucun de ces piliers ». Comme il ne peut pas les mettre en cause dans leur fondement, il les menace dans leur application. Ces principes sont alors utilisés pour diviser les Français, au contraire de notre tradition politique. La laïcité en est l’exemple le plus criant, Nicolas Sarkozy s’étant même excusé devant le Pape de la loi de 1905 !

S’en est suivi un échange avec les députés. Si certains avis divergent sur la sémantique à utiliser par exemple, tous se sont accordés sur un point : la gauche ne doit pas déserter le débat sur la Nation et notamment un thème comme la laïcité. Mais rien ne justifie qu’on ne parle que de ça au détriment du reste. Et rien n’excuse le fait qu’une partie de la population soit stigmatisée sous ce prétexte.

vendredi 8 avril 2011

Inauguration d'un Jardin en Outre-mer au Jardin d'Acclimatation


J'ai inauguré en présence de la Mission du Territoire et des Chefs coutumiers ainsi que de la Ministre de l'Outre-mer la manifestation Jardin en Outre-mer qui se tient du 8 avril au 8 mai au Jardin d'acclimatation à Paris dans le cadre de l'année de l'outre-mer. Un stand de Wallis et Futuna y est représenté pour faire connaître les richesses de notre territoire à nos compatriotes de Métropole.

Mission du Territoire


J'ai reçu ce jour les membres de la Délégation du territoire et de la Chefferie en mission à Paris. Nous avons échanger sur les dossiers que la Délégation souhaite présenter au Ministere de l'Outre-mer.

jeudi 7 avril 2011

Hommage à Aimé Césaire

J'ai assisté, ce jour, à l'hommage solennel de la Nation à Aimé Césaire au Panthéon. Vous trouverez ici un lien vers cette manifestation.