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Albert Likuvalu

mercredi 13 juillet 2011

50 ans du SMA

Le Service militaire adapté (SMA) fête ses 50 ans aujourd'hui. Son objectif affiché est de permettre chaque année à près de 3.000 jeunes de l’outre-mer de se former à un métier sous la houlette de militaires, leur donnant ainsi la possibilité d'être des citoyens responsables et actifs.

Créé en 1961, le SMA a une vocation sociale et de formation professionnelle pour aider au développement des territoires ultramarins. Les jeunes qui y participentn de 17 à 26 ans, sont pas destinés à participer à des interventions de secours comme en Haïti en 2010. Recrutés sur la base de leur motivation et de leurs difficultés, ils reçoivent pendant un an une formation qui permet de se remettre à niveau. 75% d'entre eux s'insèrent soit dans un emploi, soit dans une formation professionnelle. Dispositif peu connu, le SMA jouit pourtant d’une excellente réputation en Outre-mer où « les employeurs recherchent des jeunes en qui ils peuvent avoir confiance et ceux du SMA sont sérieux". Environ, une cinquantaine de métiers sont proposés, au plus près des spécificités des territoires : ainsi une filière liée aux métiers de la mine est proposée en Nouvelle-Calédonie, en Guyane des volontaires deviennent guides et accompagnateurs et sont recrutés par le Parc amazonien, en Guadeloupe les formations sont en lien avec la filière banane, etc. al Madi, 20 ans aussi, de la Réunion, qui s’est présenté en se demandant tout de même si « ça ne serait pas trop difficile » de s’adapter à la rigueur militaire.Car ces jeunes sont en internat, portent l’uniforme, font du sport, et apprennent les règles de « savoir-être » en collectivité, et touchent une « micro-solde » de 330 euros mensuels. »Ca m’a permis d’être plus moi-même, d’oser, de demander », explique le jeune réunionnais qui entend d’ailleurs poursuivre en métropole la formation en « froid et climatisation » commencée au SMA à Saint-Denis.D’autres reviennent même au SMA mais comme volontaire-technicien (un quart des effectifs), et sont cette fois payés entre 800 et 1.000 euros par moisC’est le parcours de Stella Nakeaetou, 26 ans, des îles Marquises (Polynésie) qui a d’abord fait le stage au SMA en 2006 avant d’y revenir quatre ans plus tard comme formatrice pour les métiers de « service en salle ».Pour cette jeune femme, le SMA « c’est une bonne base pour le travail. Ca apprend la ponctualité, la rigueur, à faire attention à son apparence », détaille-t-elle, très « fière » d’avoir été choisie comme 280 autres pour ouvrir le défilé à pied jeudi sur les Champs-Elysées.

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