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Albert Likuvalu

jeudi 7 juillet 2011

Aide alimentaire aux plus démunis

La Commission européenne a annoncé la nécessité, motivée par des considérations juridiques, de réduire de manière substantielle l'enveloppe financière dédiée au Programme alimentaire européen d’aide aux plus démunis (PEAD).
Il serait désastreux, tant pour les populations concernées que pour la crédibilité et l’image de l’Europe, que les difficultés techniques et juridiques identifiées par la Commission conduisent au démantèlement de ce dispositif pourtant vital pour des millions d’européens en situation de précarité, a fortiori en période de crise.
Le niveau de développement d’une société se mesure au degré d’attention que celle-ci porte aux plus fragiles et aux plus démunis des membres qui la composent. Il est clair que dans cette affaire l’Europe n’est pas à la hauteur de la situation. La faute n’en incombe pourtant pas aux institutions européennes, mais à quelques chefs d’Etat et de Gouvernement de pays membres, idéologiquement allergiques à toute forme de solidarité européenne.
Aujourd’hui, l’Union européenne consacre seulement 1€ par habitant et par an pour défendre le principe fondamental du droit à l’alimentation de ses citoyens. La remise en cause de ce programme illustre la faillite morale et politique de la Droite européenne. Ce sont en effet des gouvernements libéraux et conservateurs qui, au sein du Conseil, font obstacle au changement de base légale de ce dispositif rendu nécessaire par un arrêt de la Cour européenne de Justice. Or, cette modification juridique, à laquelle la Commission et le Parlement sont favorables, est indispensable pour maintenir le programme à son niveau financier actuel.
Les députés SRC demandent au Président de la République et au Gouvernement de faire pression sur leurs partenaires, à commencer par Angela Merkel et David Cameron, dans le but d’infléchir leurs positions et de les ramener à la raison. La France doit faire entendre sa voix et jouer un rôle moteur sur ce sujet lors du Sommet de l’Union européenne qui s’ouvre le 23 juin, puis lors du prochain Conseil des ministres de l’Agriculture qui aura lieu le 28 juin à Luxembourg. Contrairement à ce que laissent entendre les ministres français qui se sont exprimés sur ce dossier, ce ne sont pas les instances européennes qu’il faut convaincre, mais bien les alliés politiques européens du Président de la République française.

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