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Albert Likuvalu

vendredi 15 juillet 2011

Compétitivité de la France

A l'heure d'investir 125 millions d’euros dans son usine de Valenciennes pour produire une version hybride de sa petite citadine Yaris en 2012, le PDG de Toyota Europe met en avant la qualité des infrastructures et de la logistique en France.

Dans le même temps, le PDG de Total ne cesse de s'attaquer à un modèle français qui serait à bout de souffle du fait de coûts salariaux trop élevés. Il le fait en toute impunité et avec le silence complice du gouvernement. Complice quand la première entreprise cotée du CAC 40 prétend qu'elle "risque de couler" si elle n'augmente pas le prix du carburant. Complice quand, ces dernières années, le groupe pétrolier a supprimé des centaines de postes sur les sites de l'Hexagone alors que ses bénéfices ne cessaient de croître pour atteindre dix d’euros en 2010. Complice quand Total échappe à l'impôt sur les sociétés en France sans que l'Etat intervienne pour corriger cette aberration.

Moins de salaires, moins d'emplois, moins de règles, c'est le triptyque de la "compétitivité low cost" dont les dirigeants de l'industrie pétrolière, de l'automobile ou de la banque assurent la promotion. S'ils peuvent le faire impunément, c'est parce que le gouvernement ne gouverne pas.

Pour être compétitif, à l’image des atouts mis en avant par Toyota, notre pays doit d'abord développer sa « compétitivité-qualité ». L’amélioration de la qualité des produits, des services associés, des infrastructures de transport, la mise en réseau des acteurs de la recherche et des entreprises, sont autant de facteurs que la France doit améliorer sous peine décrocher durablement.

Cette compétitivité-qualité sera au cœur de la stratégie de redressement que le Parti socialiste engagera en 2012 : modulation de l’impôt sur les sociétés en fonction du réinvestissement des bénéfices dans l’outil productif, recentrage du crédit impôt recherche sur les dépenses de R&D des PME de moins de 2000 salariés et vers les entreprises industrielles stratégiques et de souveraineté, constitution d’entreprises de taille intermédiaire grâce au financement des PME, création d’agences régionales de l’innovation en lien avec la Banque publique d’investissement.

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