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Albert Likuvalu

mardi 19 juillet 2011

Hébergement d’urgence

Xavier Emmanuelli vient d’annoncer sa décision de quitter la présidence du Samu social. Cette démission est un nouveau signal de la gravité de la situation dans laquelle se trouve actuellement le secteur de l’hébergement d’urgence. Malgré les cris d’alarme des acteurs de terrain, le gouvernement est incapable de faire face à la montée de la précarité et de la détresse des sans-abris. Pire, par ses récentes décisions et le désengagement financier qu’il opère, il participe activement à la mise en péril de l’hébergement d’urgence et la fragilisation du secteur associatif.

L’Etat a procédé à des coupes budgétaires qui ont obligé le Samu social à fermer 5000 places à Paris alors qu’il en manque plus de 13 000 rien qu’en Ile-De-France. Dans la capitale, il n’y a plus une seule place disponible pour les femmes dans les centres d’hébergement d’urgence.

Dans de nombreux départements, des centres sont obligés de fermer leurs portes sans qu’aucune solution alternative d’hébergement ne soit proposée aux personnes. Ces fermetures sont la conséquence directe de la diminution des crédits alloués par l’Etat à l’hébergement d’urgence, le gouvernement voulant faire peser la charge sur le budget des collectivités locales alors qu’il s’agit d’une responsabilité qui lui incombe.

Le Parti socialiste proteste vigoureusement contre ce désengagement de l’Etat. Il demande un moratoire sur les fermetures de places d’hébergement et le rétablissement des crédits d’urgence par l’Etat. Au-delà, il propose une refondation complète de l'accès au logement, une nouvelle répartition des moyens qui y sont consacrés et trois mesures immédiates : la construction de logements très sociaux, la suspension des expulsions locatives pour les locataires de bonne foi et le développement de l’intermédiation locative.

La solidarité nationale envers les sans-abris traverse une crise grave dont le gouvernement est intégralement responsable. Depuis 4 ans, il a montré à plusieurs reprises que le logement n’était pas sa priorité, nos concitoyens les plus fragilisés en paient aujourd’hui le prix humain.

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