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Albert Likuvalu

jeudi 30 juin 2011

Sécheresse

L’agriculture de la France va mal. Notre pays a perdu sa place de première puissance agricole en Europe au profit de l’Allemagne. Près de 20 000 exploitations disparaissent chaque année, ce qui n’empêche pas les revenus des agriculteurs de s’effondrer, de 20 % en 2008 et même de 34 % en 2009. Les conséquences sont là : 40 000 demandes de RSA en 2009 et un taux de suicide trois fois plus important que celui de la moyenne nationale.

Ces constats ne sont pas la conséquence de la sécheresse, mais l’unique résultat d’une politique partisane qui consacre le marché-roi. Les agriculteurs sont livrés à un système toujours plus dérégulé et aussi peu transparent. L’accord du G20 agricole ne contraint pas les États à agir contre la volatilité des prix, et il a édulcoré le paragraphe sur la régulation des marchés !

Dès lors, quand vient s’ajouter à cette crise durable un sinistre climatique de l’ampleur que connaissent aujourd’hui plus des deux tiers des départements français, c’est d’une cause nationale qu’il est question : il en va de la survie de milliers d’exploitations, avec des conséquences en chaîne sur l’emploi et la désertification rurale.

Les mesures annoncées ne sont pas à la hauteur des attentes du monde agricole et de ses acteurs. Elles n’y suffiront pas ; tous les exploitants rencontrés nous le rappellent chaque jour. C’est aujourd’hui d’un vaste plan de soutien financier à l’agriculture que celle-ci a besoin : pour permettre aux trésoreries de se reconstituer, pour assurer le financement de la prochaine année culturale, pour financer la reconstitution des cheptels abattus pour cause de sécheresse. À défaut de mesures de ce type, il ne restera plus que la protection de la justice aux nombreux agriculteurs en cessation de paiements.

C’est parce que les députés SRC ont une autre vision de l’agriculture et du soutien qu’il faut apporter aux agriculteurs qu'ils appellent de leurs voeux un réel plan de soutien financier à l’agriculture, à la hauteur de celui engagé pour sauver le système bancaire.

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