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Albert Likuvalu

mardi 28 juin 2011

Missions locales

La situation dans laquelle se trouvent les missions locales, partenaires majeurs pour l’insertion et l’accompagnement des jeunes, est très préoccupante. Leur rôle est plus qu’essentiel alors que 18% des jeunes sortent sans diplôme de l’Education Nationale chaque année et que le chômage des jeunes se situe aux alentours de 23%.

Tandis que les Régions maintiennent leurs financements, l’Etat se désengage et privilégie les opérateurs privés de placement, au détriment des missions locales, créées en 1981 et constituées aujourd’hui en 471 structures sur le plan national. Ces opérateurs privés ont un coût jusqu’à dix fois plus élevé pour un service dont l’évaluation montre qu’il n’est pas plus efficace.

De plus, l’Etat a répondu à la perte de financement du Fonds social européen (FSE) des missions locales l’année dernière par des financements issus du fameux Plan de relance. Celui-ci étant très conjoncturel, les missions locales subissent cette année de plein fouet une baisse de financement.

Au-delà de la perte de financements, c’est la « marchandisation de l’insertion » qui est dénoncée par les missions locales, avec lesquelles nous nous indignons.

Leur mouvement, qui se veut revendicatif, est l’occasion de dire non à ces évolutions, qui, au bout du compte n’apportent aucune valeur ajoutée aux jeunes bénéficiaires, tout en détruisant les conditions et la qualité du travail qui est effectué depuis des années.

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