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Albert Likuvalu

mardi 28 juin 2011

Ressources marines

La France va demander un premier permis d’exploration des ressources minérales des fonds océaniques internationaux, a annoncé le Premier Ministre au terme du Comité interministériel de la mer. »La Chine et la Russie ont déjà déposé une demande de permis d’exploration relatif aux amas sulfurés auprès de l’Autorité internationale des fonds marins », a déclaré le Premier ministre lors d’un discours devant des élus à l’hôtel de ville de Guérande. « Nous allons pouvoir le faire bientôt à notre tour. »Les « amas sulfurés », que l’on retrouve sur les dorsales océaniques à l’intense activité volcanique, recèlent un grand nombre de métaux (cuivre, zinc, or, argent.). Ceux-ci diffèrent en fonction du contexte géologique et de la localisation, selon l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer). »On estime que la dimension et la richesse des dépôts actuellement connus en mer sont équivalentes à celles des mines exploitées à terre », écrit l’Ifremer sur son site internet. »En matière de ressources marines, les espoirs sont grands, et les enjeux économiques considérables », a confirmé François Fillon à Guérande. « La France, qui dispose du deuxième domaine maritime mondial, doit être un des acteurs majeurs de cette recherche. » La deuxième campagne d’exploration sera menée dans les eaux françaises « au plus tard en 2012″ au large des îles de Wallis et Futuna. Un plan de financement de 5 millions d’euros a été arrêté en ce sens. »Pour mener cette réflexion sur l’utilisation raisonnée des fonds marins, mais aussi sur la question des gaz de schiste, nous avons besoin d’un nouveau cadre », a ajouté le Premier ministre. « C’est la raison pour laquelle nous allons refondre notre code minier, pour qu’il prenne en compte ces préoccupations nouvelles. »L’Autorité internationale des fonds marins (AIFM) a adopté en juillet dernier un règlement qui accorde des droits de recherche exclusifs sur des zones de 1.000 km de côté. Les dorsales océaniques mesurant 50.000 km de long, une quarantaine de permis pourraient geler la surface utile de tous les océans du globe.

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