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Albert Likuvalu

lundi 28 juin 2010

Sommet du G20 de Toronto

Le Parti socialiste lance un appel aux dirigeants du G20 pour qu’ils prennent enfin des décisions pour mettre en place une véritable régulation financière et économique et pour relancer la croissance mondiale sur des bases saines et durables.

Les propositions de taxation des banques portées par l’Allemagne, le Royaume-Uni et la France, ainsi que par les Etats-Unis, et l’annonce par la Chine de sa volonté d’assouplir sa politique de change, constituent des premiers pas en avant mais elles doivent aboutir maintenant à des résultats concrets. La taxation des banques ne doit pas se limiter à une obole purement symbolique sans effet sur la limitation de la spéculation et incapable d’apporter de ressources suffisantes pour financer une politique de redressement des comptes qui ne détruise pas la croissance.

Alors que les marchés financiers poussent aujourd’hui les Etats à mettre en place des plans d’austérité, oubliant que ces Etats ont bien souvent creusé leurs dettes pour sauver la finance mondiale de l’effondrement, la question de la régulation financière reste centrale. Nous avons besoin de politiques équilibrées d’accompagnement de la reprise par des politiques de soutien à l’activité et de réduction des déficits et elles seraient facilitées par un encadrement plus strict des marchés financiers.

Le Parti socialiste européen (PSE) a proposé des mesures progressistes qui permettraient à la fois de refaire passer l’économie réelle avant la finance et de dégager des ressources pour financer des politiques de soutien à l’activité :
- tous les produits dérivés, y compris les produits hors bourse (OTC) doivent être régulés,
- la vente à découvert sans contrepartie doit être interdite,
- une taxe sur toutes les transactions financières de 0,05% doit être introduite.

Le Parti socialiste français s’inscrit dans cette initiative et demande à la France et aux Européens de défendre ces positions à Toronto. Il demande également la séparation des activités de dépôts et d’investissement, le renforcement du rôle du FMI, la présence de l’OIT (Organisation Internationale du Travail) au G20, ainsi que la participation de l’Afrique à ces réunions.
Le Parti socialiste demande des mesures qui mettront réellement fin aux paradis fiscaux, à la fraude et à l’évasion fiscale, à l’évasion réglementaire et au blanchiment d’argent. Il faut interdire enfin aux banques et aux établissements financiers de travailler avec les paradis fiscaux.
L’annulation par le Président de la République d’une rencontre avec des ONG pour discuter des positions françaises pour le G20, afin de recevoir Thierry Henry, constitue malheureusement un nouveau signe du peu d’intérêt porté à ce rendez-vous. Il est pourtant urgent d’agir.

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