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Albert Likuvalu

mardi 22 juin 2010

Gaz

Le bilan de ces six derniers mois est accablant ! Le nombre de coupures de gaz pour impayés ne cesse de croître : 10 000 en 2008 ; 110 000 procédures entre le 1er janvier et le 31 mai 2010 ; une prévision de 300 000 demandes en 2010…

Le gouvernement en porte l’entière responsabilité. Il a permis au gaz d’augmenter de plus de 35% entre 2004 et 2010, sans justification face à l’évolution des cours mondiaux.
L’État a privilégié les profits à court terme des actionnaires de GDF-Suez – qui fournit 94% des 10,8 millions de clients résidentiels français – sur l’intérêt général et les missions de service public.
Avec l’effet conjugué de la crise et de la hausse des prix, 3,4 millions de ménages sont concernés par la précarité énergétique, et de nombreux foyers ne parviennent plus à payer leurs factures. Ils sont abandonnés par le gouvernement qui a renoncé à agir.

Le Parti socialiste propose que le financement d’un vaste plan de lutte contre la précarité énergétique, notamment pour les logements les plus modestes soit assuré dans le cadre d’une fiscalité écologique juste et efficace. Par ailleurs, afin d'assurer un accès aux besoins fondamentaux pour tous, le Parti socialiste souhaite faire évoluer la tarification pour permettre aux plus modestes d’avoir accès à l’énergie à un coût abordable.

Malgré cette situation catastrophique, le gouvernement et la droite continuent de bouleverser les conditions de régulation de l’énergie. La loi NOME (Nouvelle Organisation du Marché de l'Electricité), qui ouvre les marchés de l’électricité à la concurrence pour les particuliers, va étendre à l’électricité les problèmes rencontrés aujourd’hui pour le gaz.

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