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Albert Likuvalu

mardi 15 juin 2010

Les retraites ou le racket social du gouvernement

La réforme des retraites du gouvernement apparaît de plus en plus comme un monument d’injustice.

Le ministre des Affaires sociales a reconnu que la fin du droit à la retraite à 60 ans se doublerait de la fin de la retraite à 65 ans à taux plein, les deux bornes reculant de deux ou trois ans.

Ce que M. Woerth qualifie de « mesure démographique », est dans les faits la plus grande des inégalités sociales. En effet, la fin de la retraite à 60 ans pénalisera les ouvriers et les employés qui ont commencé à travailler jeunes et qui occupent les métiers les plus pénibles. La fin de la retraite à 65 ans sera l’impôt du travail pour tous les salariés, particulièrement les femmes, qui ont connu le chômage ou des accidents de carrière et n’ont pas pu acquérir toutes leurs annuités.

A cette « double peine », le gouvernement ajoute le racket des générations à venir car M. Woerth a confirmé qu’il allait vider le fond de réserve des retraites, une épargne de 34 milliards qu’avait constitué le gouvernement Jospin et que la droite a toujours refusée d’alimenter, qui visait à protéger les retraites de la prochaine génération en constituant une réserve de précaution pour les années 2020. Ainsi, le gouvernement a décidé de le piller pour combler les déficits qu’il a lui-même creusés. Cette attitude est scandaleuse et constitue une faute grave contre la jeunesse, qui va exposer nos régimes de retraite aux soubresauts de la conjoncture économique.

Face à la conception de la droite qui impose les seuls salariés, la gauche propose un effort équitable entre les revenus du travail, les revenus du capital et les entreprises.

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