Albert LIKUVALU
Député des Iles Wallis et Futuna
Réf. AL/2010 – AN
Paris, vendredi 11 juin 2010
Monsieur le Ministre,
Suite aux informations concernant les méthodes et des mesures appliquées par le Vice-Recteur à Wallis et Futuna, je me permets de vous livrer mes observations et mes interrogations sur les libertés de décisions que s'autorisent ces fonctionnaires de votre ministère.
Tout d'abord, M. le Ministre, M. le Vice-Recteur de Wallis et Futuna s'était montré tout à fait maître dans ses avis exprimés et présentés dont vous n'avez aucune demande de justificatifs ni modifications, sur le non-renouvellement de contrats pour 5 professeurs. En plus, des erreurs dans l'application des textes dénoncés par l'Inter-syndicat local par le SNES national n'ont reçu aucune question de votre part.
Ensuite, les informations récentes sur les mesures pratiquées sans réaction de votre Ministère, ni de votre part, sur un ingénieur nommé sur place pour aider le Vice-Rectorat et l'administration dans le suivi des travaux dans les établissements scolaires à Wallis et Futuna a été écarté de ses fonctions, sans raison et sans justificatifs exprimés. Il a été subitement « mis au placard » suite au cyclone de Tomas.
Le Vice-Recteur aurait-il eu peur que l'ingénieur découvre la vérité sur la situation réelle des bâtis, dont il est l'un des principaux responsables, et que cette information devienne un danger aux projets de celui-ci car elle pourrait être exploitée par les parents d'élèves lors du blocage du Lycée?
Cet ingénieur a été tout de suite exclu de ses fonctions, interdit de visite aux chantiers, d'activités administratives (suppression de sa secrétaire) et sommé de mettre fin à son contrat et de repartir en Métropole : « cela arrangerait mes affaires » lui a dit oralement le Vice-Recteur. De quelles affaires s'agit-il? Peut-on empêcher un fonctionnaire de pratiquer sa profession à laquelle il a été nommé, donc rien à faire, pour permettre au Vice-Recteur d'agir librement? En plus, il lui supprime ses primes prévues et normalement acquises.
Je souhaiterais, Monsieur le Ministre, que vous puissiez prendre les mesures nécessaires afin de mettre fin à de telles méthodes d'un autre temps.
Albert LIKUVALU
Monsieur Luc Chatel
Ministre de l'Education national
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