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Albert Likuvalu

jeudi 3 juin 2010

Abus bancaires

Deux associations de consommateurs (UFC-Que choisir et AFUB) dénoncent la réalité que vivent quotidiennement les Français au travers l’explosion des abus bancaires. Des tarifs illisibles, des packages de services onéreux et inutiles, une inflation tarifaire sans précédent et concentrée sur les populations en difficulté (les frais pour incidents de paiement ont augmenté de près de 30 % en cinq ans) : autant de dérives insupportables organisées méthodiquement et impunément par de nombreuses banques.

Il est inadmissible que les établissements bancaires, qui ont perdu de l’argent en spéculant sur les marchés financiers, tentent aujourd’hui de regagner cet argent sur le dos des Français, en les spoliant quotidiennement. Les Français n’ont pas à payer la facture d’une crise dont ils ne sont pas les responsables. Ces abus à répétition ne font qu’accroître la perte de confiance des Français qui ne croient pas en une sortie prochaine de la crise, ni en l’amélioration de leur quotidien.

La situation ne cesse de s’aggraver et le gouvernement ne semble pas pressé d’y mettre un terme. Et pourtant, ce laxisme vis-à-vis des banques entraîne une situation désormais bien connue : l’explosion des profits bancaires et l’érosion du pouvoir d’achat des Français.

En commandant un rapport sur les frais bancaires, le gouvernement fait mine de s’offusquer mais n’adopte toujours pas de dispositif contraignant. Lorsqu’il faut prendre des décisions qui dérangent les banques, le gouvernement se dérobe. Comment ne pas se souvenir que récemment, lors de la réforme du crédit à la consommation, Christine Lagarde s’est opposée au « fichier positif » ? Ce répertoire national des crédits aux particuliers aurait été un véritable outil de lutte contre l’accumulation des crédits revolvings. Malgré la gravité du sujet, le gouvernement a décidé de ne pas légiférer et a préféré la création d’un "comité de préfiguration".

Le Parti socialiste demande une véritable réforme de la tarification, un meilleur encadrement des services proposés par les banques, ainsi que la mise en place d’une véritable régulation du système bancaire et des marchés financiers. Les Français ont besoin d’un gouvernement qui les protège contre toutes les dérives du système bancaire, pas d’un gouvernement qui, en fermant les yeux, contribue à leur développement.

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