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Albert Likuvalu

mercredi 21 juillet 2010

Recrudescence des violences : la politique de N. Sarkozy est un échec

Les actes de violences commises à Grenoble et à Saint-Aignan et les multiples agressions dont ont été victimes des représentants des forces de l’ordre depuis mai, à Villiers-sur-Marne, à La Courneuve ou à Saint Ouen et qui sont le quotidien de nombre de nos concitoyens, sont inexcusables et leurs auteurs doivent être punis.

Elles signent l’échec de M. Sarkozy sur le terrain de la sécurité, lui qui en a été responsable presque continûment depuis 2002, d’abord comme Ministre de l’Intérieur puis comme Président de la République.

Cet échec du gouvernement en matière de sécurité est aggravé par l’abandon des territoires, notamment les plus défavorisés, dans lesquels la présence de l’Etat et des services publics recule depuis cette même année.

Son bilan est une catastrophe : au lieu d’une vraie politique nationale de sécurité, l'agitation sécuritaire inefficace, qui conduit à privilégier les actions coups de poing au détriment d’une action durable sur le terrain contre la grande délinquance et au détriment d’une police de proximité et d’une politique de prévention qui assure en permanence la sécurité des Français a été préférée. La baisse des effectifs de policiers et de gendarmes désarme les forces de l’ordre et réduit leur présence dans les territoires les plus difficiles ainsi que les plus isolés, notamment en zone rurale.

Les Français souffrent au quotidien de cette dégradation. Ils ont droit à une véritable politique de sécurité, plus efficace que l’envoi ponctuel de quelques unités supplémentaires qui sont reparties dès que les ministres ont tourné le dos. Ces interventions coups de poing nuisent par ailleurs aux bonnes relations qui doivent exister entre la population et la police.

Un renversement complet de perspective et le retour à une vraie stratégie de sécurité intégrant toutes les dimensions du problème : sociales, économiques, urbaines et sécuritaires s'imposent . Il faut remettre à plat les modalités d’intervention des forces de l’ordre, leur priorité et mettre un terme à la réduction des moyens.

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