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Albert Likuvalu

mardi 13 juillet 2010

Commémoration des indépendances africaines : le renoncement du 14 juillet 2010

Depuis 2007, la présidence de N. Sarkozy est caractérisée par une politique à l’égard de l’Afrique en forme de renoncement et d’arrogance. La réalité n’a rien à voir avec les engagements de la campagne présidentielle de 2007 sur la « relation renouvelée » et la fin de la Françafrique. Conduite depuis l’Elysée par le Secrétaire général de la Présidence de la République, la « politique africaine » de Nicolas Sarkozy est marquée par la continuation des petits arrangements et des vieilles amitiés, qui mêlent affairisme et diplomatie parallèle aux dépens de l’intérêt des peuples, des Droits de l’Homme et de la démocratie.
 
Le Gouvernement a renoncé à conduire une vraie politique de coopération sur un pied d’égalité avec les pays africains. Il a supprimé le Secrétariat d’Etat à la Coopération. L’effort en faveur de l’aide au développement régresse. Sa politique à l’égard de l’immigration est brutale et vexatoire.
 
Le tristement célèbre discours prononcé à Dakar par N. Sarkozy en juillet 2007 véhicule les pires stéréotypes sur l’Afrique et le sous-développement.
Dans ce contexte, la commémoration des indépendances africaines pouvait représenter un moment de refondation pour les relations entre la France et l’Afrique. Cette occasion est gâchée par un message brouillé : ambiguïté du choix d’un défilé militaire pour la commémoration, doutes sur les armées qui vont défiler, repli sur le pré carré traditionnel de la diplomatie française, absence de réelle ambition pour l’avenir de l’Afrique.
L’Afrique s’impose de plus en plus comme un acteur majeur des relations internationales. L’aide au développement, la coopération, la transition vers la démocratie, le soutien à la francophonie sont des dimensions qui doivent prendre place dans une vision renouvelée d’un monde multipolaire où l’Afrique a toute sa place. Manifestement, la diplomatie de N. Sarkozy n’a pas encore pris la mesure de cette réalité.

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