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Albert Likuvalu

mercredi 7 juillet 2010

Le débat d’orientation des finances publiques

Le débat d’orientation des finances publiques, qui s'est tenu ce jour, a été l’occasion pour les députés du groupe socialiste, radical et citoyen de renvoyer le gouvernement et la majorité à leurs responsabilités en rappelant un certain nombre de vérités.
La gauche avait laissé les finances publiques dans un état sain et des comptes sociaux bien gérés lorsqu’elle a quitté le pouvoir en 2002. Depuis lors, par une politique irresponsable de baisse des recettes fiscales (multiplication des niches fiscales pour les plus aisés à hauteur de 75 milliards d’euros chaque année, défiscalisation des heures supplémentaires et exonérations de cotisations sociales depuis 2007), la droite est responsable de la situation catastrophique des finances publiques que nous connaissons aujourd’hui.
La dette s’élève à 83,2 % du PIB en 2010, soit 1500 milliards d’euros ! La limite européenne de 60 % du PIB est constamment violée depuis 2003. Il est important de rappeler qu’elle ne l’avait jamais été de 1997 à 2002. Indépendamment de la crise économique et financière, le gouvernement est comptable de la moitié des déficits actuels comme l’explique la Cour des comptes.
Face à cela, le gouvernement a choisi la pire des solutions : l’austérité, qui, en comprimant les dépenses au détriment des plus modestes, va casser une croissance déjà exsangue : gel des dépenses publiques, du salaire des fonctionnaires ou encore baisse de 10 % des moyens destinés à l’action sociale –les départements devront une nouvelle fois compenser, alors qu’ils ne sont en rien responsables- sont quelques unes des mesures qui nous ont été présentées comme l’alpha et l’oméga de la lutte contre les déficits.
De nouveau, ce sont les Français les plus en difficulté qui porteront tout le poids de cette politique, pendant que d’autres resteront à l’abri du bouclier fiscal. Quant aux mesures
« d’exemplarité » de l’Etat, elles apparaissent comme de simples outils marketing, anecdotiques en comparaison de ce qui est demandé à la majorité des Français et des cadeaux fiscaux qui sont gracieusement offerts à une minorité privilégiée.
Les élus SRC souhaitent au contraire une politique économique équilibrée : en mettant en place une fiscalité juste et efficace, ils veulent soutenir la croissance tout en maîtrisant les dépenses. On ne peut rééquilibrer les comptes publics et sociaux sans une politique juste sur le plan social, et volontariste en matière de croissance et d’emploi.

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