Personne ne peut contester que l'Audiovisuel Extérieur de la France va mal. Au-delà des désordres internes qui ne peuvent que contribuer à ternir l'image d'AEF, ce sont avant tout les mauvais choix stratégiques opérés ces dernières années qui sont à l'origine de la crise actuelle.
Alors qu'à l'Assemblée nationale la mission d'information parlementaire commune aux commissions des Affaires culturelles et des Affaires étrangères commence ses travaux, le gouvernement, face aux demandes de rallonge budgétaires répétées de la direction, vient de saisir l'inspection générale des finances afin d'y voir plus clair sur les comptes d'AEF.
Face à ce double contrôle parlementaire et budgétaire, on aurait pu penser que le Président d'AEF ferait prudemment le choix de geler les bouleversements qu'il a lui-même initiés.
Or, il n'en est rien. Bien au contraire, le Président cherche visiblement à passer en force alors que le personnel d'AEF et tout particulièrement celui de RFI reste fortement mobilisé contre la politique qu'il met en œuvre.
Le Parti Socialiste demande instamment au gouvernement d'exercer son pouvoir de tutelle et de bloquer la fusion précipitée de France 24 et de RFI et le déménagement de RFI qui en est la conséquence, en attendant les conclusions du rapport de l'inspection Générale des finances et de la mission d'information parlementaire.
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