« Chambre de bonne à louer, 10 m2, sixième étage sans ascenseur, 400 euros par mois, sérieuses garanties financières demandées ». « 2 pièces à louer, rez-de-chaussée, 900 euros par mois, revenus exigés équivalant à 3 fois le montant du loyer ».
Le 1er janvier 2012, les jeunes qui cherchent à se loger dans les grandes villes, qu’ils soient étudiants, apprentis, à la recherche d’un emploi ou actifs, continueront à être confrontés à ce type d’offres. Pourtant le gouvernement est satisfait : « les chambres de bonnes » dont les niveaux de loyers sont supérieurs à 40 euros le m2 seront taxées !
Ces logements représentent moins de 1% du parc locatif, soit quelques milliers de logements… C’est dire que la mesure proposée ne résoudra rien à la pénurie de logements pour les jeunes. Cette mesure n’est qu’un effet de communication de plus du Secrétaire d’Etat qui refuse d’encadrer les loyers dans les zones tendues, et notamment lors de la relocation des logements.
Le gouvernement ne prend toujours pas à bras le corps les questions relatives à la cherté du logement, à la hausse continue et exponentielle des charges qui pèsent sur les ménages, locataires ou propriétaires, ou au mal logement.
Aussi, alors que la trêve hivernale des expulsions va prendre fin, le Parti socialiste soutient les manifestations organisées le samedi 12 mars dans toute la France par de nombreuses organisations associatives et syndicales afin d’obtenir un moratoire sur les expulsions locatives et une nouvelle et véritable politique du logement.
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