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Albert Likuvalu

mardi 8 mars 2011

8 mars

Dans une déclaration ahurissante, N. Sarkozy a profité de la journée internationale des droits de femmes pour nier la réalité des discriminations dont toujours l’objet les femmes et pour remettre en cause la nécessité d’agir pour l’égalité des droits entre les femmes et les hommes. On peut se demander dans quel monde vit le Président de la République alors que les inégalités restent massives. Le Parti socialiste condamne ces déclarations qui illustrent une nouvelle fois le mépris de la droite pour l’égalité et la justice.

Mais, disant cela, le Président de la République est cohérent avec son action. Les droits des femmes régressent à cause de la politique gouvernementale : inégalités professionnelles ignorées malgré les fortes mobilisations face à la contre-réforme des retraites, droit à l’IVG menacé par les restructurations hospitalières, parité remise en cause par la contre-réforme territoriale, lutte pour la sécurité et contre les violences faites aux femmes négligées alors même que ce sujet était censé être la grande cause nationale 2010…

Pour nous socialistes, féministes, la défense des droits et la construction de l'égalité réelle doivent être des objectifs prioritaires.

Face à la persistance de discriminations sexistes et de profondes inégalités, il est temps :

- d’imposer le respect de l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes avec de réelles sanctions en cas de non respect des obligations de diagnostics, de négociations et de plans d’action, ou par une sur-cotisation impossée aux entreprises abusant du temps partiel ;

- de lutter contre les préjugés sexistes par l'éducation dès l'école primaire, par des formations tout au long de la vie (notamment en direction du personnel éducatif et des personnels en contact avec les femmes victimes de violences) et par une sensibilisation de tous et toutes ;

- de garantir l’application de la loi du 9 juillet 2010 sur les violences faites aux femmes, votée grâce au soutien actif des parlementaires de gauche, et de palier ses insuffisances notamment en soutenant les actions de prévention, en luttant efficacement contre toutes les violences ;

- de garantir le réel accès à la contraception et à l’IVG, et une meilleure information tout particulièrement pour les mineur-e-s ;

- d’étendre le principe de parité à toute la sphère publique qu’elle soit politique, économique ou sociale, et de généraliser une démarche contraignante ;

- de mettre en place un service public de la petite enfance et de partager à égalité le congé parental entre les deux parents, pour permettre à chacun-e de s'épanouir tant dans sa vie professionnelle que personnelle.

Enfin, nous proposons de mettre en place un ministère aux droits des femmes et à l’égalité entre les genres pour garantir l’application de ces politiques d’égalité.

La conquête des droits reste à poursuivre : ces politiques transversales et volontaristes sont aujourd’hui nécessaires pour atteindre l’égalité réelle entre les femmes et les hommes.

Dans le cadre du 8 mars, le Parti socialiste veut attirer l’attention sur le combat des femmes. Il organise à son siège, une exposition des photographies de Pierre-Yves Ginet, sur les « Grandes résistantes contemporaines ». Souvent invisibles, peu reconnues, et écartées du pouvoir, les femmes participent pourtant activement aux luttes pour le progrès social, comme nous avons encore pu le constater lors des soulèvements populaires aspirant à remettre en cause les régimes dictatoriaux.

A tous les niveaux, du local à l’international, et dans tous les domaines, l’égalité femmes – hommes doit être une priorité pour plus de justice, et pour défendre l’universalisme et la promotion des droits des femmes.

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