Jeudi, les députés ont débattu dans l’hémicycle, à l’initiative des socialistes, sur l’application des propositions issues du rapport intitulé « Médicaments : prescrire moins, consommer mieux » de Catherine Lemorton qui avait été adopté à l’unanimité au sein de la Mission d’évaluation et de contrôle des comptes de la sécurité sociale, et publié en Mai 2008 après plus de 75 auditions. Le scandale du Médiator a révélé les failles importantes du système de pharmacovigilance de notre pays, il a montré toute l’actualité de ce rapport qui préconisait déjà des mesures pour améliorer la sécurité des médicaments pour le bien des Français. Certaines préconisations ont été proposées par voie d’amendement lors des discussions des lois de finance de la sécurité sociale. Aucune n’a été reprise par le gouvernement.
Ainsi il aura fallu un scandale sanitaire pour qu’il déclare vouloir enfin mener la réforme demandée depuis des années par l’opposition. Nous l'avons interpellé sur :
- Les garanties nécessaires en matière de financement indépendant des agences sanitaires
- Les mesures pour éradiquer les conflits d’intérêts qui portent atteinte à la sécurité des médicaments
- Les contrôles sur les médicaments avant et après les autorisations de mise sur le marché
- La formation et une information de qualité et indépendante des laboratoires, des médecins et professionnels de santé
- L’information et le suivi des prescriptions par les malades, par le développement attendu par tous d’une éducation thérapeutique indépendante des laboratoires
- Les précautions à prendre dans la transposition des directives européennes dans le domaine du médicament
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