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Albert Likuvalu

mercredi 2 mars 2011

La nouvelle politique énergétique du gouvernement

Le gouvernement a beau s’en défendre, le Grenelle de l’Environnement a vécu. Alors que les dérèglements climatiques et les tensions sur le pétrole s’accroissent, le gouvernement a fait, pour la France, le choix de l’immobilisme énergétique : énergies fossiles, passage en force pour l’exploitation des gaz et huiles de schiste, tout-nucléaire et renoncement aux énergies renouvelables. Ce qui vient de se passer à propos de l'énergie photovoltaïque rappelle étrangement les préconisations du rapport Ollier, il y a un an, sur l'éolien et nous fait grandement douter de la volonté du gouvernement d'investir dans les énergies renouvelables pour préparer un mix énergétique réellement diversifié. Ce gouvernement semble militer dans un nouveau réseau : " Sortir du renouvelable"...

Les nouvelles règles du jeu pour le photovoltaïque révèlent d'abord que la concertation a servi d’écran de fumée pour botter en touche et faire patienter les acteurs. En limitant à 500 MW/an la capacité de production photovoltaïque, le gouvernement confirme qu'il entend bien rester bon dernier dans le classement des pays européens. Les acteurs économiques ont été déstabilisés par les modifications réglementaires et tarifaires incessantes.

La versatilité du gouvernement est coûteuse. Sa stratégie énergétique est un véritable sujet d’inquiétude. Pour les familles, d’abord, dont le budget énergie va considérablement augmenter (+ 900 euros/an selon Familles Rurales), pour l’industrie et la filière énergies renouvelables, qui ne décolle pas en France, pour les 25 000 emplois dans le photovoltaïque d’ores et déjà menacés et enfin pour la capacité de la France à conduire la transition énergétique qu’exige la lutte contre le dérèglement climatique.


Si les investissements dans les énergies renouvelables peuvent sembler chers aujourd’hui, ils sont indispensables afin de garantir un coût de l’énergie supportable dans les années à venir.


Lors de l’examen du texte par le Conseil de l’énergie ce mercredi 2 mars, il est encore temps de rehausser les ambitions pour la filière, et de ne pas laisser la France prendre davantage de retard par rapport à nos voisins sur le développement industriel et la transition énergétique.

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