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Albert Likuvalu

lundi 14 mars 2011

Pacte des dirigeants de la zone euro

Les mesures du « pacte pour l’euro » adoptées hier à Bruxelles, à l’initiative de N. Sarkozy et d’A. Merkel, sont marquées par une vision économiquement dangereuse et socialement injuste des politiques à conduire en Europe. En imposant une austérité massive, ce pacte va ralentir la sortie de crise et maintenir des millions d’Européens dans la précarité et le chômage. En imposant des mesures de régression sociale, il fait payer aux plus modestes le prix de la crise financière alors même que rien n’est prévu pour mieux réguler le la capitalisme, faire participer les profits à la solidarité ou taxer le capital.

Ces mesures d’austérité sont fondées sur une baisse des salaires dans le secteur public et la stagnation des revenus pour tous, sur une flexibilisation du marché du travail et sur une remise en cause des prestations sociales. Elles ne feront qu’ajouter de la crise à la crise, en freinant la consommation, et donc la croissance, et en renforçant la précarité.

Les Européens attendaient une nouvelle donne économique sociale ; ce pacte organise le nivellement de l’Europe vers le bas dans la mondialisation.

Réuni le 4 et le 5 mars à Athènes, le Parti Socialiste Européen a proposé une autre feuille de route pour sortir de la crise par une croissance juste, par l’emploi, par le progrès social tout en respectant l’objectif d’équilibre budgétaire. En proposant de construire une véritable politique industrielle européenne financée par des Eurobonds, de mettre en œuvre un pacte européen pour des emplois de meilleures qualités et de créer des normes minimales de sécurités sociales, en souhaitant améliorer l’efficacité des dépenses publiques, au lieu de procéder à des coupes franches immédiates et en proposant de taxer la transactions financières pour financer la sortie de crise tout en remettant la finance au service de l'économie, le PSE est à l’origine d’une alternative claire de progrès social et de croissance économique pour tous.

Le Parti socialiste français regrette que l’Europe ait choisi la voix de la régression au lieu de mettre en œuvre une vraie politique d’avenir capable de garantir une meilleure compétitivité à l’Europe et d’améliorer le quotidien de l’ensemble des Européens.

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