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Albert Likuvalu

mardi 14 décembre 2010

Recherche


Le gouvernement poursuit son œuvre de déstructuration de la recherche et de l’enseignement supérieur, tentant de masquer derrière les promesses la réalité de la diminution des moyens depuis 2007.

Des organismes fondamentaux comme le CNRS ou l'INSERM sont aujourd’hui directement menacés par une réduction de leur voilure. Les appels d'offre lancés actuellement dans le cadre de la politique du gouvernement s’inscrivent dans une volonté de concentrer les moyens sur quelques pôles, au détriment de tous les autres. Des pans entiers de la recherche, apparemment moins « rentables » ou moins « à la mode » sont délaissés : or, nul ne sait ce que seront les savoirs fondamentaux de demain. C’est le propre de la recherche : il lui faut du temps, de la stabilité et de la liberté pour avancer.

Depuis plusieurs mois, des milliers de personnes travaillent pour tenter de décrocher ce qu'on leur présente comme un gros lot : des financements dans le cadre d'appels à projets aux noms ronflants (Idex, Labex…). Mais pour cela, il faut passer par les fourches caudines des injonctions politiques : ici il faut fusionner des laboratoires, là des universités, qui y perdent en collégialité et en démocratie sans rien y gagner en efficacité. Surtout, ces financements sont en réalité largement prélevés sur les autres crédits de l'enseignement supérieur et de la recherche. Ainsi, les dotations des laboratoires du CNRS vont baisser, en 2011, de 11%. Les laboratoires n’ont donc pas le choix : ils doivent tenter leur chance dans les divers appels d'offres, sous peine de fermeture. C'est un véritable plan social scientifique qui se profile, où les perdants paient pour les gagnants.

Depuis quelques semaines, ce mécanisme destructeur provoque des réactions : certaines universités se retirent de la course car celle-ci met en péril la pérennité du travail des équipes de recherche.

Le Parti Socialiste réaffirme que le futur de l'enseignement supérieur et de la recherche passe par la coopération, par un développement de l'ensemble de notre système, et non par une domination de quelques universités, laboratoires, secteurs disciplinaires au détriment de tous les autres.

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