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Albert Likuvalu

mardi 21 décembre 2010

Pour une autre politique énergétique


Les récents choix du gouvernement pour l’avenir énergétique de notre pays traduisent une vision dépassée et déconnectée des nouveaux enjeux énergétiques et environnementaux :

- nouvelle organisation du marché de l’électricité (NOME), votée par la droite en novembre dernier ;

- baisse soudaine du tarif de rachat de l’énergie photovoltaïque et moratoire de plusieurs mois sur tout projet d’installation ;

- envolée des tarifs (10% pour l’électricité, 15% pour le gaz en 2010), mettant en difficulté de nombreux consommateurs et des entreprises. 3,4 millions de ménages sont pourtant aujourd’hui concernés par la précarité énergétique : de nombreux foyers ne parviennent plus à payer leurs factures. La récente décision d’automatiser le recours au Tarif de Première nécessité ne témoigne en définitive que de l’accroissement des difficultés de nos concitoyens.

Cette politique pénalise les consommateurs, échoue à garantir les investissements nécessaires et met en difficulté la filière naissante des énergies renouvelables, pourtant porteuse de renouveau industriel. Le collectif Touche pas à mon panneau solaire parle aujourd’hui de 20 000 emplois directs menacés dans la filière solaire ; Pour l’éolien, ce sont 40 000 emplois directs qui risquent de ne jamais voit le jour avec l’abandon des objectifs du Grenelle.

Le Parti socialiste dénonce ces choix ainsi que l’inconstance du gouvernement, qui change en permanence les règles du jeu sans en mesurer les conséquences. Tout cela compromet l’avenir énergétique de notre pays et la transition environnementale que nous devons porter.

Le rapport du Pew Charity Funds (2009), qui classe les investissements des pays du G20 en matière d’énergies renouvelables, illustre le retard de la France. Avec 1,8 milliards d’euros et 9,4 GW installés, la France est à la 12e place, loin derrière l’Espagne (5e rang - 10,4 milliards – 22,4 GW installés), ou l’Allemagne (7e rang - 4,3 milliards – 36,2 GW installés). L’objectif des 23% d’énergies renouvelables en 2020 semble donc raté : il était pourtant structurant.

L’énergie est un enjeu économique, social et environnemental majeur pour l’avenir de notre société.

Le Parti Socialiste demande une mise à plat des choix énergétiques en vue de garantir notre indépendance énergétique, les investissements nécessaires à la pérennité de notre approvisionnement, des tarifs réglementés accessibles à tous et l’accélération de la transition environnementale.

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