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Albert Likuvalu

vendredi 10 décembre 2010

Politique de la ville

Il y a vingt ans François Mitterrand faisait de la politique de la ville une politique d'actions et de justice à part entière en déclarant à Bron notre conviction que « des sociétés sont capables de dépasser, de dominer, de recréer, de remodeler l'héritage imparfait qui leur fut accordé ». La gauche, au gouvernement comme dans les collectivités locales a intégré la dimension urbaine à la dimension sociale, a consolidé cet héritage, en soutenant notamment un réseau associatif porteur de la même volonté de transformation.

Depuis 2007, la politique de la ville version Nicolas Sarkozy est une politique de coups de mentons autoritaires, de coups médiatiques, de gadgets. C’est l’esprit même de la politique de la ville qu’il met en grand danger et qu’il trahit. Ce sont des centaines de villes, des milliers d'associations, des millions d'habitants qui sont laissés au milieu du gué par une droite incapable de répondre à l'urgence en banlieue.

En effet, lorsque le Premier ministre annonce la diète financière aux élus et aux associations, la politique de la ville est en grand danger. Lorsque la droite tourne le dos à la ville solidaire et renonce à lutter contre la ghettoïsation, la politique de la ville est en grand danger. Lorsque le gouvernement renonce à consacrer plus de moyens là où c'est le plus nécessaire, ne trouve pas de financements pour la rénovation urbaine, réduit les moyens des services publics, refuse d’appliquer la loi SRU, la politique de la ville est en grand danger.

Vingt années de politique de la ville n’ont pas suffi à sortir les quartiers de la relégation sociale et économique. Avec François Mitterrand, il y avait une vision et du volontarisme. Cette aspiration et cette volonté sont portées aujourd'hui par les socialistes, notamment dans le projet pour l'égalité réelle. Nicolas Sarkozy n’a même pas le minimum de volonté de transformation des quartiers que les habitants sont en droit d’attendre et laisse près de 8 millions de personnes totalement abandonnées par la puissance publique.

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