Trois mois après les élections législatives du 19 septembre en Afghanistan, l’invalidation de près d’un quart des bulletins frauduleux par la Commission électorale indépendante et l’examen de nombreuses plaintes par la Commission des plaintes électorales au sein de laquelle siègent des représentants de l’ONU, la Commission électorale indépendante a annoncé, au début du mois, le résultat définitif de ces élections.
Ce résultat traduit l’échec des candidats favorables au Président Hamed Karzaï et la progression de l’opposition politique. C’est la raison pour laquelle le président afghan refuse de convoquer le nouveau Parlement comme la loi l’y oblige. Il se cache derrière une décision du procureur général, qui dépend de lui, pour contester la légitimité des nouveaux élus. Or, selon la loi électorale, seule la Commission électorale indépendante est habilitée, après l’examen des plaintes par la Commission des plaintes électorales, d’annoncer le résultat du scrutin.
Le Parti socialiste demande au secrétaire général de l’ONU, à l’Union européenne et au gouvernement français, engagés dans le processus politique et la stabilisation de l’Afghanistan, de demander au gouvernement afghan de respecter la loi électorale et de convoquer immédiatement le nouveau Parlement élu. L’Afghanistan n’a pas besoin d’une grave crise politique interne qui viendrait compliquer davantage la recherche d’une solution à la guerre.
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