Les difficultés rencontrées dans les transports, notamment ferroviaires, sont dues à des perturbations climatiques certes importantes mais largement prévisibles. Ces dernières ne peuvent cependant pas servir d’excuses aux blocages.
En dépit du dévouement des personnels, qui œuvrent de leur mieux à acheminer passagers et bagages, le désengagement de l’Etat – que traduisent manques de personnels et de moyens -, l’abandon des missions de services publics au profit de certaines filières rentables, expliquent aujourd’hui l’incapacité opérationnelle à prévenir mais également à agir dès les premiers signes de dysfonctionnement comme ce fût le cas lors de l’épopée du train Strasbourg-Port Bou.
Nos infrastructures de transports représentent pourtant l’un des principaux atouts de notre pays ; nous ne pouvons nous permettre que de telles difficultés se réitèrent chaque hiver et plus largement, que notre réseau continue de se dégrader.
Le Parti Socialiste appelle à nouveau à la relance d’une politique globale des transports, qui fixe de véritables objectifs, offre les moyens de les atteindre et établisse clairement son financement comme sa gouvernance.
Tel est le sens de nos propositions sur les transports, élaborées après une large concertation dans le cadre de la Convention « Egalité Réelle », et que viendront préciser les mesures issues du forum du 16 février prochain : le Parti Socialiste réclame notamment que les besoins et difficultés soient évalués, que soit étudiée la refonte complète du financement français et européen du secteur des transports, et appelle enfin à un plan d’investissements d'urgence massif dans les transports, instrument de cohésion territoriale et sociale, et plus particulièrement en direction du ferroviaire.
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