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Albert Likuvalu

mardi 14 décembre 2010

Loppsi 2


C'est finalement au pire des moments qu'arrive à l'Assemblée la loi d'orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure.

Mauvais moment car jamais le divorce entre les forces de sécurité et un ministre de l'intérieur affaibli politiquement n'a été aussi visible. Jamais l'hostilité entre magistrats et policiers n'a atteint un tel degré d'exacerbation. Jamais la défiance des Français envers ceux qui assurent leur protection n'a été aussi grande. Jamais enfin la tentation d'aller sur le terrain de l'extrême droite n'a été aussi évidente de la part de certains députés UMP...

« Orientation », « programmation », « performance » : on use de mots ronflants pour masquer en réalité un vide. La droite ne sait plus penser la sécurité.

Comment évoquer une « loi d'orientation et de programmation » quand aucun chiffre de prévision sur les futurs moyens et effectifs n'y figure ? Comment parler de « performance » alors même que jamais l'échec n'a été aussi patent ?

Avec ce texte, le Gouvernement persévère dans l'erreur.

Erreur car il tente de faire croire que le durcissement du Code pénal peut être une réponse efficace contre la délinquance, alors même que la justice n'est plus en capacité de faire appliquer les peines qu'elle prononce!
Erreur car il espère que le développement des fichiers et de la vidéo, sans réflexion sur leur usage et leur bon encadrement juridique, sans effectifs de policiers et de gendarmes, améliorera la protection des citoyens.

Le Parti socialiste propose lui un « Pacte national de protection et de sécurité publique ».

- Une présence quotidienne sur le terrain en portant l'effectif des gendarmes à 100 000 et celui des gardiens de la paix à 105 000,
- La protection en priorité des plus vulnérables, avec la création d'une « police des quartiers » déployée dans des « zones de sécurité prioritaire »,
- Une meilleure efficacité sécurité-justice, avec des cycles communs de formation initiale,
- De nouveaux moyens d'agir contre la récidive avec le recours à des centres de discipline et de réinsertion,
- Une plus grande proximité, avec de nouveaux pouvoirs d'action pour les élus locaux,
- Une police au service du public, qui rend compte de son action.

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