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Albert Likuvalu

mardi 13 septembre 2011

Solidarité face à la crise européenne

La zone euro fait aujourd’hui face à un risque sans précédent : celui de la faillite d’un de ses Etats membres, avec des conséquences catastrophiques pour l’ensemble de la zone. Et pourtant, les gouvernements européens, français et allemand en tête, restent sans réagir.

L’Europe se retrouve enfermée dans son propre piège, celui d’une austérité qui a cassé la reprise, du manque de solidarité et de l’absence de véritables mesures de régulation financière et bancaire.

Le Parti socialiste s’alarme face au risque de naufrage alors que des solutions existent. Il tient à marquer sa solidarité à l’égard de la Grèce et de l’ensemble des peuples de la zone euro livrés aux attaques spéculatives.

Depuis plusieurs mois nous proposons, en collaboration avec le Parti socialiste européen, des mesures qui auraient permis à la Grèce et à l’Europe d’éviter une telle crise. Depuis plusieurs mois, nous appelons à la création des euro-obligations, seul moyen de désarmer durablement la spéculation, au renforcement du fonds européen de stabilité financière et à la création sans délai d’une véritable taxe de 0,05% sur l’ensemble des transactions financières à l‘échelle de l’Europe ou, a défaut d’un accord d’ensemble, à l’échelle d’un groupe pionnier autour de la France et l’Allemagne. Cette taxe ne peut rester une promesse sans lendemain comme la droite en a trop souvent fait.

Il est aujourd’hui temps que la politique reprenne ses droits, impose sa volonté aux marchés financiers et propose enfin une vision d’avenir ambitieuse et cohérente pour la zone euro. Nous devons non seulement faire face à la crise historique que nous traversons, mais également préparer l’Europe de demain, reprendre l’initiative sur les marchés financiers et réorienter le fonctionnement de la zone euro au bénéfice des Européens.

Pour cela, une réforme financière d’ampleur doit rapidement mettre fin aux pratiques dangereuses. Il faut interdire les instruments financiers qui permettent de spéculer sur la dette des Etats, limiter les rémunérations des traders, encadrer les agences de notation, séparer les activités de dépôt et de banque d’affaire et créer une agence européenne de notation publique et indépendante.

L’Etat doit rester garant en dernier ressort du système financier et bancaire français, mais il ne doit pas le faire sans contrepartie. S’il est appelé à l’aide, il devra prendre des participations au capital des banques pour s’assurer qu’elles continuent de servir l’économie, les entreprises et les ménages. Quelle que soit la forme de l’intervention, elle devra faire l’objet de conditions et de contreparties strictes.

Des avancées urgentes sont également nécessaires en faveur d’une harmonisation fiscale contre le dumping, d’un budget européen ambitieux et d’un véritable gouvernement économique européen de nature à reprendre le dessus sur les marchés. La zone euro doit sortir de l’austérité généralisée, qui a cassé la reprise, et adopter rapidement les nécessaires mesures de soutien à l’activité et aux investissements préparant la croissance et les emplois de demain, et permettant de réduire durablement les déficits publics.

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