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Albert Likuvalu

mardi 6 septembre 2011

Famine en Afrique

L’ONU a sonné une nouvelle fois l’alarme lundi, pour mobiliser la communauté internationale contre la famine qui s’étend de plus en plus dans la Corne de l’Afrique. Désormais plus de 12 millions de personnes vivant dans cette région sont frappées par la sécheresse, dont quatre millions en Somalie. Si rien n’est fait, 750.000 personnes y risquent la mort avant la fin de l’année 2011.

La guerre civile qui frappe la région depuis vingt ans complique le travail des ONG et l’acheminement de l’aide alimentaire. Cette crise humanitaire représente à présent le pire désastre lié à la nourriture que le monde ait connu depuis plus de 30 ans. Elle exige une réponse immédiate de très grande ampleur.

Pourtant l’aide internationale n’est pas à la hauteur de cette épouvantable réalité. L’ONU a reçu seulement 550 millions de dollars sur les 1,06 milliards demandés aux pays donateurs. De toute évidence, l’aide promise par les donateurs n’est pas à la mesure d’une situation qui s’aggrave de jour en jour.

Le Parti socialiste demande une réunion urgente du G20 pour que la communauté internationale vienne plus efficacement en aide aux populations de la Corne de l’Afrique. Il appelle le gouvernement français et l’Union européenne à agir dans ce sens.

Il est temps d’engager un grand programme de développement qui favorise les investissements dans l'agriculture maîtrisée par les populations, l'élevage pérenne et l'irrigation. Les terres cultivables des pays les plus pauvres doivent être destinées prioritairement aux cultures permettant d’assurer l’autosuffisance alimentaire des peuples.

La situation de la Corne d'Afrique est une source de graves déséquilibres. Il n'y aura pas de sécurité durable, au Nord comme au Sud, sans un développement partagé sur la planète.

Le Parti socialiste promeut de nouveaux mécanismes de régulation internationale et de nouvelles règles pour les échanges commerciaux et la coopération avec les pays du Sud. Cette stratégie de développement implique que soient empêchés les accaparements de terres mises en œuvres par des multinationales, voire par d'autres États, qui privent les populations de leur souveraineté agricole.

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