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Albert Likuvalu

mardi 6 septembre 2011

Médias

L'examen par les services secrets français des communications téléphoniques passées il y a plus d'un an par un journaliste du Monde travaillant sur l'affaire Woerth-Bettencourt révèle des pratiques d'une extraordinaire gravité diligentées du plus haut sommet de l'Etat pour masquer l’implication de l’UMP dans cette affaire.



En se procurant des informations confidentielles auprès d'un opérateur téléphonique, sans qu'il y ait un impératif « prépondérant d'intérêt public » et hors de toute saisine de l'autorité judiciaire, la DCRI a violé délibérément la loi du 4 janvier 2010 sur la protection des sources des journalistes.



Rechercher l'origine des sources d'un journaliste, c'est mettre en péril la démarche d'investigation puis d'information qu'il se doit de mener librement, sans contrainte et dans la durée.

C'est donc la liberté de la presse et l'indépendance des médias qui sont, dans ce qui est désormais une affaire d'Etat, remises violemment en cause. Or, ces principes républicains sont l'un des fondements essentiels de notre Etat de droit.

Le Parti socialiste exige que la lumière soit faite sur les responsabilités administratives et politiques qui ont conduit à ces dérives inacceptables.

Le Parti socialiste demande que l’enquête judiciaire soit menée jusqu’au bout, pour permettre d’établir quelles autorités administratives et politiques, y compris au plus haut niveau, ont ordonné cette utilisation des services de renseignement à l’encontre d’un journaliste du Monde, en violation de la loi sur la protection des sources.

Il demande solennellement au chef de l’Etat et au gouvernement de respecter à l'avenir une loi qu'ils avaient fait voter à grand renfort médiatique et qu'ils ont depuis délibérément violée.

Les socialistes, dans leur projet pour 2012, ont exprimé leur volonté de renforcer les dispositions légales visant à assurer la protection des sources des journalistes qui va de pair avec le pluralisme des médias et l'indépendance des rédactions.

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