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Albert Likuvalu

jeudi 1 septembre 2011

Espionnage

Les révélations sur l’espionnage du journal Le Monde au moment de l’affaire Bettencourt sont constitutifs d’une véritable affaire d’Etat.

Selon les nouvelles informations publiées par Le Monde, le pouvoir aurait utilisé les services de renseignement pour faire espionner un journaliste et obtenir l’identité d’une de ses sources. Beaucoup semble avoir été tenté au sommet de l’Etat pour étouffer l'affaire Bettencourt. Cette implication et cette fébrilité du pouvoir ne font d’ailleurs que renforcer les soupçons de financement illégal de la campagne de 2007.

Ces pratiques, si elles sont confirmées, sont totalement illégales, portent gravement atteinte au principe de liberté de la presse et illustrent une pratique du pouvoir inacceptable.
Le Parti socialiste demande qu’une enquête de justice soit immédiatement ouverte, que les responsables qui ont donné l'ordre d'espionner le Monde soient identifiés, qu’ils soient poursuivis et sanctionnés.

Plusieurs questions très graves sont posées et devront trouver réponses : où et par qui cet ordre d’espionnage du journal a t-il été donné ? Cet ordre a t-il été donné à l'Elysée, à Matignon ou au ministère de l’Intérieur, Place Beauvau ? A t-il été donné, ou couvert, par une autorité politique ?
Aucune démocratie ne saurait tolérer de tels actes et un tel détournement des services de renseignement de leur mission de sécurité du pays et des citoyens à des fins politiques et pour tenter d’entraver et d’étouffer une enquête de justice.

Le Parti socialiste exige que toute la lumière soit faite dans cette affaire. La démocratie exige que la vérité soit connue, que les enquêtes aillent jusqu’au bout, qu’elles remontent jusqu’au plus haut niveau de la chaine de décisions et que les responsables en assument les conséquences quelques soient le niveau, y compris le plus haut, auquel ces décisions graves et inexcusables ont été prises.

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