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Albert Likuvalu

mercredi 17 novembre 2010

Loi NOME

La droite s’obstine, malgré les difficultés actuelles, à vouloir conduire une nouvelle vague de libéralisation du secteur électrique, aussi redoutable pour nos concitoyens que pour notre économie.

Depuis l’annonce du projet de nouvelle organisation du marché de l’électricité (NOME) par le gouvernement, le Parti socialiste a multiplié les mises en garde face à une réforme inefficace, injuste, et dangereuse.

Inefficace, car ayant pour objectif de créer une concurrence artificielle, elle aura pour conséquence l’augmentation des prix de l’électricité. Injuste, car cette nouvelle déréglementation aura pour effet d’accroître les inégalités sociales, en fragilisant plus encore les trois millions et demi de Français déjà frappés par la précarité énergétique. Dangereuse, car attaquant le service public de l’énergie au risque de voir se dégrader plus encore notre réseau et notre sécurité énergétique.

Le projet NOME, défendu par la majorité, offre une vision dépassée des enjeux énergétiques, économiques, sociaux et environnementaux de ce siècle. C’est une vision à contretemps, alors qu’il faudrait relancer la coopération européenne.

Son examen en deuxième lecture à l’Assemblée est l’occasion d'appeler à une révision de la politique du gouvernement en matière d’électricité. Le Parti socialiste exige à nouveau le retrait du texte et l’élaboration d’une politique énergétique qui permette d’avancer sur la voie des énergies propres, de la garantie du service public et de la pérennité de notre approvisionnement.

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