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Albert Likuvalu

jeudi 25 novembre 2010

C’est un Premier Ministre droit dans ses bottes qui a prononcé son discours de politique générale. Sans grande surprise, il est venu défendre son bilan et annoncer la poursuite de la politique qu’il mène depuis trois ans pour Nicolas Sarkozy. Il assume tout et surtout sur ses échecs : réforme des retraites, lutte contre la délinquance, Grenelle de l’environnement, réforme des institutions… Il n’a, dit-il, pas à s’excuser pour son courage ! François Brottes, orateur du groupe SRC, lui a répondu que le courage n’est pas de demander des efforts aux Français et d’en exonérer les plus fortunés. Ce n’est pas de creuser les déficits et la dette et de les reporter sur les générations futures. « C’est le combat contre l’injustice qu’il faut gagner» a martelé le député de l’Isère.
Et ça ne va pas s’arranger pour les 18 mois restants. Le Premier ministre n’a qu’un mot à la bouche : « la rigueur » : « il n’y aura plus de dépense publique supplémentaire pour soutenir la croissance » et la politique de non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux sera maintenue. Le Premier Ministre est pris en flagrant délit de mensonge lorsqu’il promet qu’il n’y aura pas de hausse d’impôt. Comme l’a rappelé F. Brottes, il a créé plus de 20 taxes depuis trois ans et qui veut maintenant compenser la future suppression de l’ISF. Mais le plus grave est le projet qu’il a esquissé d’ouvrir l’assurance maladie et de confier la dépendance aux assurances privées. « Cela signifiera un démantèlement de la sécurité sociale » a averti Alain Vidalies. « Nous refusons que les ruines que vous laissez derrière vous soient éternelles » a renchéri F. Brottes en détaillant les propositions alternatives que travaille le groupe socialiste depuis 3 ans.
Ce discours n’a fait que confirmer nos craintes : le même gouvernement mènera la même politique. Nous radiographions depuis trois ans en temps réel les actions de Nicolas Sarkozy en les rapprochant de ses promesses.

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