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Albert Likuvalu

mardi 16 août 2011

Rencontre Sarkzoy – Merkel

Face à la crise historique que traverse la zone euro, la rencontre entre Nicolas Sarkozy et Angela Merkel marque un nouveau sommet d’impuissance.

Incapables de proposer une réponse commune ambitieuse contre la spéculation et la récession, les conservateurs français et allemands ne savent coordonner que l’austérité qu’ils imposent aux peuples d’Europe. Nicolas Sarkozy et Angela Merkel forment désormais le « couple de la croissance zéro » pour la France et l’Allemagne.

Le soi-disant pacte de compétitivité Sarkozy-Merkel n’est en réalité qu’un pacte d’austérité.

Le président français et la chancelière allemande n’ont fait que des annonces vagues concernant la taxe sur les transactions financières et le gouvernement économique européen, sans aucune mesure précise pour en faire des réalités.

Cette rencontre est en fait un recul pour la France et un revers pour Nicolas Sarkozy. Le plus inquiétant c’est que le président de la République en est désormais réduit à aligner la France sur les conservateurs allemands, qui refusent toute véritable solidarité européenne. Nicolas Sarkozy a dû ainsi abandonner toute idée d’euro-obligations et de renforcement du Fonds européen de stabilité financière, et s’est aligné sur l’exigence d’une soi-disant « règle d’or » imposée à toute l’Europe.

L’inaction et le renoncement des droites européennes mènent nos pays au désastre économique et social. Notre continent a besoin d’une véritable ambition politique, alors que les conservateurs ne proposent que des politiques d’austérité qui cassent toute relance sans rétablir l’équilibre des comptes publics.

L’Europe n’a pas besoin de manoeuvres politiciennes, elle a besoin de soutien à l’activité économique, à l’emploi, à la croissance. Notre continent a besoin de mesures fortes de régulation, d’un budget européen renforcé et d’une gouvernance efficace, d’euro-obligations, d’une véritable taxe de 0,05% sur les transactions financières en Europe, du contrôle des agences de notation et d’une agence publique.

La lutte contre l’endettement est aussi une priorité anti-crise. En France, à l’inverse de la politique de cadeaux fiscaux menée depuis dix ans, cela demande un budget 2012 qui fasse immédiatement contribuer les plus aisés et les revenus du capital.

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