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Albert Likuvalu

lundi 22 août 2011

Heures supplémentaires

Alors que le nombre de demandeurs d’emploi continue inlassablement d’augmenter (+158.100 demandeurs d’emploi en un an en catégorie A,B,C), le gouvernement Français continue de soutenir, au mépris de toute logique, la multiplication des heures supplémentaires effectuées par les salariés. Les derniers chiffres publiés par l’Agence centrale des organismes de sécurité sociale (Accos) sont édifiants : 186 millions d'heures ont été déclarées aux Urssaf entre avril et juin et le volume des heures supplémentaires a progressé de 5,8 % au seul deuxième trimestre 2011.

Ce dispositif fonctionne comme une machine infernale financée par l’argent du contribuable pour détruire l’emploi. Alerté par le Parti socialiste et les partenaires sociaux depuis plusieurs années maintenant, le gouvernement s’est obstiné à ne pas vouloir comprendre les dégâts irréversibles que ce dispositif couteux allait entrainer sur notre économie.

Alors qu’en Europe, notamment en Allemagne, le temps de travail a été réduit pour préserver l’emploi en pleine crise et ainsi favoriser la reprise économique, la France, elle, a favorisé l’augmentation du nombre d’heures supplémentaires alors même que l’activité s’effondrait. Le gouvernement est aujourd’hui bien le seul à ne pas comprendre l’effet direct de l’augmentation des heures supplémentaires sur la situation de l’emploi.

Alors que notre pays doit faire face à la nécessité sans précédent de résorber sa dette publique, le gouvernement oppose un refus, purement dogmatique, à la remise en cause de cette niche pourtant extrêmement coûteuse. L'Acoss chiffre à 779 millions d'euros pour le semestre le montant des exonérations que l'Etat compense à la Sécurité sociale, soit 65 millions d'euros de plus qu'un an avant.

Le Président de la République devrait se fixer une règle d’or : celle d’arrêter de mettre en place de telles politiques qui, au delà d’être inefficaces, compromettent gravement le rétablissement économique de notre pays et l’assainissement de ses finances publiques.

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