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Albert Likuvalu

lundi 8 août 2011

A quand un véritable accord?

La dégradation de la note de la dette souveraine des États-Unis par une agence de notation a clos une semaine de très fortes inquiétudes et de grandes tensions économiques, financières et budgétaires aux États-Unis comme en Europe. Chômage, croissance, investissement, déficits et
endettement: au-delà de la forte chute des marchés financiers dans le monde entier la semaine dernière, tous les indicateurs convergent pour montrer que la crise n'est pas derrière nous. Contrairement aux déclarations triomphalistes de Nicolas Sarkozy, la France, l'Europe et le monde sont toujours, en 2011, en pleine crise et rien n’a été réglé.

Ce que révèle la semaine qui vient de s'écouler, c'est que la croissance en Europe et aux États-Unis est aujourd'hui trop faible pour créer des emplois, remédier à la crise sociale et assurer aux États des recettes suffisantes pour préparer l'avenir et diminuer l'endettement public. La pression des marchés sur les États, notamment européens, non seulement réduit leur marge de manœuvre budgétaire mais les pousse en plus à diminuer encore leurs dépenses au risque de ralentir encore plus l'activité économique.

Pour lutter contre ce cercle vicieux de la faible croissance et du surendettement, il est temps de faire mieux que des demi-mesures, des demi-accords et des demi-compromis. C'est le cas aux Etats-Unis où l'accord entre la Maison-Blanche et le Congrès est à la fois totalement injuste au
plan social et fiscal et économiquement dangereux; c'est aussi le cas en Europe où l'accord de Bruxelles du 21 juillet vient de montrer son insuffisance au-delà de la réponse à l'urgence grecque.

Plus que jamais, l'analyse que fait le Parti socialiste de la crise et ses propositions pour en sortir sont pertinentes. Le monde, l'Europe et la France ne parviendront à retrouver le chemin d'une croissance durable créatrice d'emplois et moteur d'une diminution des déficits publics qu'à
condition :

- de mener des réformes structurelles profondes et urgentes. Avec M.Sarkozy, A.Merkel et J.Barroso, les réformes des systèmes financiers et monétaires, la lutte déterminée contre les paradis fiscaux, la régulation des mouvements de capitaux et des agences de notation n'ont pas dépassé le stade des discours. Il est temps de les mettre en œuvre.
- d'approfondir l'action au niveau européen avec la mise en place de politiques budgétaires communes, la mise en œuvre d'une taxation des mouvements de capitaux, l'émission d'eurobonds, le renforcement de la coopération et de la coordination économiques et fiscales.
- de sortir de cette véritable hémiplégie qui focalise les gouvernements sur la seule réduction des dépenses pour lutter contre les déficits. Cette vision est vouée à l'échec. En France, il faut mener une réforme fiscale ambitieuse qui fasse contribuer les plus aisés et les revenus du capital au financement des investissements d'avenir et des solidarités et à la réduction de l'endettement. Le Parti socialiste appelle à rompre avec la politique qui a orienté les baisses massives d'impôts vers les plus aisés des Français en creusant les déficits publics dans notre pays depuis 2002 et surtout 2007.

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