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Albert Likuvalu

jeudi 11 août 2011

Déficit de l’emploi et de la compétitivité

La production industrielle a reculé en juin de -1,6%. Les perspectives pour les prochains mois sont également en recul selon la dernière enquête de la Banque de France, qu'il s'agisse des taux d’utilisation des capacités de production ou des carnets de commande des entreprises.

Malgré les explications conjoncturelles avancées par le Gouvernement, ces chiffres confirment le constat dressé par le Parti socialiste : l'industrie française n'est pas sortie de la crise. Entrepreneurs et salariés, qui se battent en permanence pour innover ou gagner des parts de marché à l'international, ne sont pas en cause. La faute est politique et incombe au Gouvernement qui, outre les artifices de communication de trois ministres en quatre ans, a négligé la politique industrielle.

Dans un contexte de crise sociale marquée par le recul du pouvoir d'achat et l'explosion des inégalités, économique avec l'aggravation du chômage et financière avec l'explosion historique des déficits et de la dette du pays, la seule réponse de long terme consiste à soutenir l'investissement des entreprises – et d'abord des PME – et la montée en gamme de notre appareil productif.

C'est ce que propose le Parti socialiste dans son projet pour le redressement du pays :

- En aidant nos PME à grandir, innover et exporter grâce au renforcement de leur assise financière – encore faut-il que le système bancaire soit orienté vers l'économie réelle, ce qui n'est pas le cas depuis quatre ans – et en consolidant les filières d'avenir (mobilités durables, énergies, santé et biotechnologies, agro-alimentaire et agro-ressources, infrastructures de transports, numérique, gestion et maîtrise des risques technologiques et naturels).

- En investissant massivement dans la recherche, l'innovation, l'enseignement supérieur, la formation tout au long de la vie : c'est par la voie de la compétitivité-qualité et non de la compétitivité « low cost » chère aux libéraux que la France redeviendra un leader dans la mondialisation.

- En mettant la fiscalité au service de la création et de l'économie réelle, et non de la rente ou de la prise de risque financière qui place les nations dans les mains des marchés financiers et des spéculateurs. En 2012, trois décisions positives seront prises par le nouveau gouvernement de la gauche : modulation de l’impôt sur les sociétés en fonction du réinvestissement des bénéfices dans l’outil productif, recentrage du crédit impôt recherche sur les dépenses de R&D des PME de moins de 2000 salariés et vers les entreprises industrielles stratégiques et de souveraineté, création d'une Banque publique d'investissement sous forme de fonds régionaux dotée d'une agence des PME.

Pour combler le triple déficit d'emploi, de compétitivité et des comptes publics, il y a urgence à mettre en oeuvre une nouvelle ambition industrielle.

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