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Albert Likuvalu

mercredi 10 août 2011

Nécessité d'une politique nouvelle

La gravité de la situation économique a conduit le Président de la République à convoquer une nouvelle réunion avec des membres du gouvernement à Paris. Cela n'a débouché sur aucune réorientation de la politique fiscale irresponsable et injuste du gouvernement, ni aucune
impulsion politique nouvelle pour répondre à la gravité de la crise actuelle pour la France et pour l’Europe. Nicolas Sarkozy, comme les gouvernements européens, majoritairement conservateurs, reste sur la défensive, toujours en retard d’une décision face aux attaques des marchés contre les États.

Le Président de la République et sa Majorité doivent sortir de leur obstination idéologique dangereuse en matière fiscale. S'ils ne prenaient pas rapidement les décisions fiscales que la situation impose, ils persisteraient dans l'irresponsabilité et cela fragiliserait un peu plus l'économie française.

Le Président de la République et le gouvernement doivent reconnaitre leurs erreurs et se résoudre à prendre enfin les mesures de nature à réduire les déficits et la dette qui ont doublé depuis 10 ans sous les gouvernements UMP. Le Parti socialiste rappelle que, selon la Cour des comptes, ce sont avant tout les choix budgétaires et fiscaux de Nicolas Sarkozy qui sont
responsables de l'explosion des déficits et de la dette depuis 2007. Nous demandons que dès la prochaine session extraordinaire du Parlement en septembre, celui-ci soit saisi du rétablissement de l'ISF, de la suppression des niches fiscales et des cadeaux fiscaux accumulés en faveur des plus riches ces dernières années. Les plus hauts revenus et les plus hauts
patrimoines doivent contribuent à la réduction de l'endettement.

Nicolas Sarkozy doit prendre ses responsabilités en changeant de politique fiscale maintenant plutôt que de tenter une manœuvre politicienne autour d’une révision de la Constitution sans effet immédiat qui n’effacera pas les méfaits de sa gestion de plomb pour les finances publiques.

En cette veille de rentrée difficile pour l'emploi et le pouvoir d'achat des Français, le Parti socialiste n'acceptera pas que l'on sacrifie encore une fois l’école, les hôpitaux, les moyens de la police de proximité ou le soutien à l’emploi pour maintenir une politique fiscale clientéliste
irresponsable qui ne profite qu’aux plus favorisés.

Au plan européen le Président de la République doit remettre notre pays en situation d'initiative plutôt que de multiplier les déclarations d’autosatisfaction après chaque accord européen qui s’avère immédiatement totalement insuffisant à répondre à la crise de la zone euro. Le temps de
l’offensive est venu pour sauver l’euro et le projet européen. L'Europe ne sortira de la crise qu'à la condition d'approfondir son action commune et concertée en matière économique, budgétaire et fiscale. Le Parti socialiste demande la mise en place d’une réelle coordination économique de la zone euro, l’émission d'eurobonds pour casser la spéculation sur les dettes souveraines et mutualiser le financement de la dette des Etats en difficulté, le renforcement du Fonds de stabilité financière, la taxation des transactions financières, des avancées vers l’harmonisation fiscale et sociale. Nicolas Sarkozy ignore depuis le début de la crise ces propositions
des socialistes français et européens. Nous appelons la BCE à jouer pleinement son rôle et à continuer d'acheter des dettes des pays européens en difficulté.

Le Parti socialiste reste pleinement mobilisé pour que soient prises des décisions qui ouvrent de réelles perspectives de sortie de crise, de réduction de la dette, de soutien à la croissance et de réduction du chômage.

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