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Albert Likuvalu

mercredi 25 mai 2011

Sécurité routière

Le sujet transpartisan de la sécurité routière nécessite l’attention de tous les parlementaires. L’opinion publique et les comportements ont évolué. C’est cette approche que nous défendons à chaque fois, comme lors de l’examen du projet de loi renforçant la lutte contre la violence routière adopté en 2003. Nous avions alors voté la majorité des articles de ce texte, et avions rappelé notre accord global sur la démarche tout en soulignant l’importance de la prévention. Nous avons adopté la même attitude constructive lors de l’examen du projet de loi relatif à la sécurité et au développement des transports intervenu fin 2005. Comme nous l’avons fait, nous continuerons de soutenir tout ce qui va dans le sens d’une amélioration de la sécurité routière.

Or, le gouvernement a adopté depuis quelques mois en ce domaine une attitude erratique difficilement compréhensible. Dans le cadre de la loi d'orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure, la majorité a adopté une révision du permis à points ramenant de 3 à 2 ans le délai de récupération de l'intégralité des points perdus, à l'exception des très graves infractions. Le Groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche s’est opposé à cette mesure. Comme nous le craignions, ce recul a eu un effet négatif sur la sécurité routière en France, le signal donné étant celui d'une plus grande tolérance à l'égard des faibles excès de vitesse. Cela a été une erreur tragique. En matière de sécurité routière, la fermeté est déterminante. La hausse du nombre de morts est un gâchis dramatique.

Aujourd’hui, alors que l’on voit les conséquences désastreuses de cette politique incohérente, on attendait du gouvernement qu’il en tire les conséquences. Malheureusement, il n’en est rien. Le gouvernement ne revient pas sur l’assouplissement du permis à points mais impose des mesures sans cohérence, dans un contexte de cafouillage inouï, où le Premier Ministre et le Ministre de l’Intérieur en arrivent à se contredire publiquement.

L’urgence est de revenir sur les diminutions d’effectifs de policiers qui patrouillent sur les routes. Les effectifs de police spécifiquement dédiés à la sécurité routière ont diminué de 30%. En 2002, alors que la sécurité routière était déclarée grande cause nationale, 630 motocyclistes étaient employés à la lutte contre l’insécurité routière. Au 1er mars 2011, après application de la RGPP, des départs en retraites non remplacés, des mutations, ils ne sont plus que 424.

Il faut par ailleurs engager une vraie politique de réduction des risques, qui doit passer par une répression renforcée sur l'alcool au volant et la récidive, une modernisation des équipements par les industriels (limitateur de vitesse, moteurs bridés, détecteurs de danger), et un meilleur usage des radars en ciblant les lieux et comportements à risques.

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