Bienvenue

Chers amis,

Je suis heureux de vous souhaiter la bienvenue sur mon nouveau blog. Vous y trouverez des informations fiables, rapides et précises sur le travail que je mène à l'Assemblée nationale mais aussi à Wallis et Futuna.

Je vous souhaite une bonne navigation.

Albert Likuvalu

mercredi 11 mai 2011

Réforme constitutionnelle sur l'équilibre des finances publiques

Le bilan de M. Sarkozy, en matière de déficits publics, est désastreux. Pour tenter de se redonner une crédibilité, il se lance à un an de l'échéance présidentielle dans une opération de communication grossière. Le chef de l'Etat souhaite ainsi poser des règles constitutionnelles censées encadrer ses propres dérives. La gravité de la situation de nos comptes publics est d'abord le résultat de neuf ans de gestion hasardeuse La dette publique a ainsi augmenté de 70 %, tandis que le déficit public a triplé depuis que Nicolas Sarkozy est à l'Elysée. Ces mauvais résultats sont la conséquence des choix budgétaires et de la politique économique de la droite.

Un an avant l'élection présidentielle, le gouvernement se pose pourtant en donneur de leçons de vertu budgétaire en voulant inscrire dans la Constitution le principe d'une loi-cadre de programmation des finances publiques pluriannuelle visant à assurer l'équilibre des comptes. Cette loi cadre, révisable chaque année, conduirait à l'asphyxie de l'économie à chaque retournement de conjoncture. Comble de l'hypocrisie, cette nouvelle règle, dont l'entrée en vigueur est prévue pour 2013, ne s'appliquerait pas à l'actuel gouvernement.

En réalité, nul besoin de modifier la Constitution pour redresser les comptes publics. Cela relève de la seule volonté politique. Loin de ce type d'opération de communication, dont le Président est coutumier, la gauche fait du désendettement de la France l'une de ses priorités. Des marges de manœuvre financières seront dégagées par la suppression des privilèges et cadeaux fiscaux accordés par Nicolas Sarkozy aux plus aisés, par une réforme profonde de la fiscalité et par la rationalisation des dépenses de l'Etat. La moitié de ces nouvelles recettes sera affectée au désendettement.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire