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Albert Likuvalu

mercredi 27 octobre 2010

Sommet européen

Le prochain sommet européen doit permettre de préparer à la fois les bases de la nouvelle gouvernance économique européenne et les positions de l’Union pour le prochain sommet du G20.

Alors que la crise est loin d’être terminée et que les menaces d’une guerre des monnaies deviennent de plus en plus réelles, l’Europe ne peut se permettre un sommet pour rien. Le gouvernement de M. Sarkozy n’a fait aucune proposition pour avancer sur le sujet essentiel des déséquilibres macroéconomiques internes à la zone euro. La position adoptée par la France et l’Allemagne ne fait que renforcer l’austérité budgétaire sans stratégie de relance, alors que le Pacte de stabilité a fait preuve de ses limites et n’a pas empêché la crise de liquidité dans plusieurs Etats membres.

Partout en Europe, on observe la généralisation des politiques économiques prônées par la droite : successions de plans d’austérité, coupes massives dans les dépenses publiques d’abord sociales, remise en cause des fondements de l’Etat social au risque d’étouffer la reprise… Pendant ce temps, le Japon et les Etats-Unis ont récemment fait le choix de continuer à soutenir leurs économies à travers le lancement de nouveaux programmes d’investissement.

Face à l’obsession budgétaire conservatrice, les socialistes européens plaident pour une relance de la stratégie économique et sociale européenne fondée sur les principes de solidarité et de durabilité. L’accomplissement des objectifs fixés dans la stratégie UE2020 destinée à favoriser la relance du projet européen par des investissements ciblés restera lettre morte si les chefs d’Etat refusent de doter l’Union d’un pacte de croissance coordonné et de nouvelles ressources propres.

Le Conseil européen doit assumer sa responsabilité en matière de politique des changes et ne pas laisser l’Europe sans stratégie face aux politiques de dévaluation compétitive.

Le Parti socialiste demande à la France et aux Européens de mettre cette question à l’ordre du jour du sommet européen à la veille du sommet du G20 à Séoul. Il demande également que l’Europe s’engage pour la mise en place d’urgence de nouveaux instruments de régulation des changes à l’échelle internationale, à commencer par une taxe sur les transactions financières, l’intervention de la BCE pour préserver la compétitivité des entreprises européennes, la mise en place d’une monnaie de réserve mondiale, le renforcement du rôle du FMI, la présence de l’OIT (Organisation Internationale du Travail) au G20, ainsi que la participation de l’Afrique à ces réunions.

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