Bienvenue

Chers amis,

Je suis heureux de vous souhaiter la bienvenue sur mon nouveau blog. Vous y trouverez des informations fiables, rapides et précises sur le travail que je mène à l'Assemblée nationale mais aussi à Wallis et Futuna.

Je vous souhaite une bonne navigation.

Albert Likuvalu

vendredi 22 octobre 2010

Sommet de la Francophonie

Le sommet de la francophonie qui s'ouvre ce week-end à Montreux devra déboucher sur des objectifs ambitieux pour la francophonie.

La Francophonie est un espace de solidarité et de coopération. Sa signification dépasse la question linguistique et porte en elle un humanisme plus nécessaire que jamais face aux grands enjeux du monde. Des initiatives communes ambitieuses sont attendues en termes d'éducation, de culture et de développement économique. Le propre de la francophonie est de renforcer les solidarités, de plaider et d’agir pour un développement partagé. C’est le sens des ambitions que Léopold Sédar Senghor avait assignées à l’OIF et qu’a mises en œuvre son actuel président, M. Abdou Diouf, en particulier en faisant agir de concert des groupes d’ambassadeurs de pays francophones dans les enceintes internationales.

Pour la France, la francophonie doit être une chance : elle permet en particulier de dépasser les traumatismes post-coloniaux. La francophonie rayonne de Dakar à Québec, de Tunis à Bruxelles et défend un universalisme fondé sur le respect et l’égalité entre les peuples et les cultures qui la composent.

Le Parti socialiste attend de la France qu'elle soit la première à défendre la francophonie et les cultures francophones. Or, la France tend à devenir le pays le moins volontariste de la francophonie, faute de moyens, de volonté et surtout de vision : politique restrictive de délivrance des visas qui pousse désormais des étudiants vers d'autres pays plus ouverts ; diminution des aides accordées aux échanges artistiques ; suppression des postes à RFI ; absence de véritable programme d’échanges scolaires ; diminution drastique des alliances françaises et des instituts culturels. Et même le ministre des Affaires étrangères laisse entendre qu’il encourage l’anglais, portant ainsi un coup aux efforts engagés par tous les militants et les institutions de la francophonie.

40 ans après la convention de Niamey, il est temps d’encourager une vision nouvelle, respectueuse des cultures et porteuse d’une double ambition : consolider l’espace de coopération francophone et promouvoir la diversité culturelle face à toute tentative d’hégémonie et de standardisation.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire