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Albert Likuvalu

lundi 31 janvier 2011

Education

Plan sciences, anglais à trois ans… les opérations de communication du ministre de l’Education nationale se suivent et se ressemblent. Derrière les incantations, les références aux « bonnes vieilles méthodes » et aux « fondamentaux » ou les plans qui se veulent innovants, Luc Châtel ne propose rien de neuf pour apprendre aux élèves à résoudre des problèmes et à raisonner.

Aider les élèves à acquérir goût et aptitudes, en mathématiques comme en langues, nécessite des enseignants formés. Alors que la formation professionnelle est laminée, que les jeunes enseignants sont envoyés sans aucune expérience devant des classes à temps complet, les « plans » de ce type n’ont aucune crédibilité. La proposition du ministre de créer des « modules » de formation en sciences serait risible si la situation des nouveaux enseignants et de leurs élèves n’était pas si tragique.

Puisque Luc Châtel semble si féru de mathématiques, il doit encore savoir faire une règle de trois : 16000 postes en moins et près de 60 000 élèves en plus, ce sont plus d’enfants par classe, moins de possibilité pour les équipes de se concerter pour mener des projets pluridisciplinaires, moins d’attention à porter à chacun des élèves…
L’empilement de mesures hétéroclites, mal pensées, non concertées, jamais évaluées, ne saurait masquer l’essentiel. La politique budgétaire idéologique du gouvernement prive aujourd’hui l’éducation nationale des moyens d’assurer la réussite de tous: bien davantage que des lacunes des élèves français en calcul mental, c’est cela qu’a révélé l’enquête PISA.

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