Bienvenue

Chers amis,

Je suis heureux de vous souhaiter la bienvenue sur mon nouveau blog. Vous y trouverez des informations fiables, rapides et précises sur le travail que je mène à l'Assemblée nationale mais aussi à Wallis et Futuna.

Je vous souhaite une bonne navigation.

Albert Likuvalu

vendredi 7 janvier 2011

Agriculture biologique

Un pas en avant, trois pas en arrière… Ce slogan est désormais érigé en méthode de gouvernement par une droite incapable de tenir des promesses et engagements dans la durée. Le projet de loi de finances pour 2011 en offre un énième exemple probant, avec, cette fois, dans le viseur de la rigueur économique : l’agriculture biologique.

Dans l’euphorie du Grenelle de l’environnement en effet, le gouvernement s’était engagé à tripler la surface agricole biologique, avec des objectifs de 6% en 2012, et de 20% en 2020. Le crédit d’impôt accordé à tout exploitant abandonnant les pesticides au profit d’un mode de production bio avait vivement encouragé la création d’exploitations. On dénombrait jusqu’à une quinzaine de conversions journalières en 2010.

Seulement, la contradiction et la régression sont les deux mamelles du gouvernement. Aussi a-t-il fait voter la division par deux de cette aide fiscale, drastiquement réduite de 4 000 à 2 000 euros.

Seuls 17 millions d’euros sont donc prévus pour financer le crédit d'impôt pour l'agriculture bio, soit onze fois moins que le manne allouée aux exonérations fiscales au profit de la filière des agrocarburants : malheureusement, ni la santé des agriculteurs en proie aux dangers des pesticides, ni la défense des petites exploitations, ni les enjeux de sauvegarde de l’environnement ne pèsent face aux lobbies industriels. Ce gouvernement qui excelle dans l’art de la démolition cible ses coups de massue et épargne toujours les plus puissants.

Le Parti Socialiste condamne ce recul inadmissible des aides à l’agriculture biologique, et rappelle au gouvernement les engagements qu’il avait pris lors du Grenelle de l’environnement.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire