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Albert Likuvalu

lundi 11 janvier 2010

Délocalisation annoncée de la Clio

L’annonce de la possible délocalisation de la fabrication de la nouvelle Clio en Turquie illustre la profondeur de la crise industrielle en France et du retour des agissements anti-économiques et anti-sociaux d'avant la crise.

C’est aussi un nouvel exemple de l’inefficacité de la politique gouvernementale malgré les moulinets du ministre de l’Industrie dans les médias.

Les constructeurs automobiles ont été aidés par l’Etat à hauteur de plus de 6 milliards d'euros sous forme de prêts avantageux et de 400 millions d'euros pour la prime à la casse. Depuis un an, le Parti socialiste dénonce avec constance l'absence de contreparties effectives à ce soutien. Nous avons une illustration supplémentaire.

Lors de la signature du "pacte automobile" à l'Elysée le 9 février 2009, le président de la République avait présenté le maintien de la production en France comme une condition imposée aux constructeurs en échange de la manne publique. Une fois de plus, il y a un gouffre entre les mots et les choses.

L’Etat détient 15 % du capital de Renault et ne saurait se comporter en observateur impuissant, voire en facilitateur zélé. Le gouvernement doit agir et peser sur les choix du groupe dont il est l'actionnaire.

Alors qu’ont été lancés des "états généraux de l’industrie" pour inventer la politique industrielle de demain, il est temps que le gouvernement change de stratégie. Qu’il cesse de se soumettre à la logique libérale du « laissez-faire » et qu'il pilote effectivement l’industrie française, comme le font la plupart de nos partenaires, tels l'Allemagne et les Etats-Unis.

Le chef de l'Etat a, semble-t-il, convoqué le directeur général de Renault mercredi à l'Elysée. Afin d'éviter un énième coup de communication, le Parti socialiste demande la totale transparence sur les décisions qui seront prises, le renoncement à la délocalisation de la nouvelle Clio, des garanties précises pour l'avenir des sites français du groupe, notamment des usines de Flins (Yvelines), Sandouville et Cléon (Haute-Normandie), de Douai et Maubeuge (Nord).

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