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Albert Likuvalu

vendredi 3 septembre 2010

La facture financière de la droite débute bien avant 2013

La lettre du ministre du budget, des comptes publics et de la réforme de l’Etat adressée aux parlementaires de la commission de la dette sociale révèle les intentions masquées de la majorité : des hausses d’impôts assumées à demi-mot.

Depuis 2007, le gouvernement et la majorité ont créée plus de 20 taxes nouvelles : des hausses d’impôts, par petites touches régulières.

L’augmentation de la CRDS évoquée par François Baroin à partir de 2013 le reflète et traduit une politique de lâcheté qui renvoie au successeur les hausses d’impôts.

Elle révèle aussi l’échec absolu de la politique économique, budgétaire et fiscale menée par cette même majorité depuis 8 ans au profit des plus favorisés du pays.

Lors de la transmission à Bruxelles du programme de stabilité 2010-2013 en février dernier, les députés du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche avaient déjà dénoncé les hausses d’impôts prévues. Ce document, véritable plan d’austérité triennal, contient discrètement en annexe une augmentation du taux de prélèvements obligatoires de 2 points de PIB entre 2010 et 2013. Cela correspond à une hausse des impositions de près de 40 milliards d’euros en 3 ans ! L’annonce de monsieur Baroin est la première d’une longue série qui frappera tous les Français sauf les bénéficiaires du bouclier fiscal.

Ces augmentations d’impôts sont la conséquence des choix opérés depuis 2007: baisse de l’impôt sur le revenu des plus riches, baisse de l’ISF, paquet fiscal, baisse de la TVA dans la restauration, suppression de la taxe professionnelle, création de nouvelles taxes injustes, déremboursement sociaux… Ces cadeaux représentent plus de 50 milliards d’euros, c'est-à-dire près de la moitié des économies que le gouvernement voudrait réaliser d´ici 2013…

La facture présentée aux Français n’est que l’addition d’erreurs qui compriment la dépense publique de manière aveugle et idéologique en remettant en cause la dépense qui était la plus nécessaire : la dépense d'investissement et d’avenir !

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