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Albert Likuvalu

vendredi 12 février 2010

Refus du Gouvernement de reconnaître les structures de l’Economie Sociale et Solidaire comme acteurs économiques

L’intégration de la thématique Economie Sociale et Solidaire (ESS) au sein de la Direction générale de la cohésion sociale, rassemblant de nombreux sujets épars, traduit le désintérêt de ce gouvernement vis-à-vis de l’ESS et laisse craindre que ce sujet pourtant essentiel ne sera pas reconnu à sa juste valeur.

Cette réorganisation a lieu alors que de nombreux acteurs de l’ESS (associations, mutuelles, coopératives, fondations) ont manifesté leur volonté de maintenir la DIIESES (délégation interministérielle à l’innovation, à l’expérimentation sociale et à l’économie sociale) créée en 1981 pour reconnaître les spécificités et impulser l’action de l’ESS.

L’ESS représente aujourd’hui 10% du PIB et concerne plus de 2 millions de salariés, soit près de 10% de l’emploi en France. Il est crucial d’encourager l’essor de modèles économiques efficaces et innovants, d’autant plus en période de crise. Une attention toute particulière devrait donc être portée à l’ESS pour favoriser la démocratisation de l’entrepreneuriat, la participation des salariés et usagers et la prise de décision de manière collective et responsable.

L’intégration de l’ESS dans la Direction générale de la cohésion sociale révèle une conception réductrice, cantonnant l’ESS à une dimension d’insertion et de lutte contre la pauvreté. Le dynamisme, la diversité et l’originalité des innovations sociales et économiques portées par l’ESS restent peu pris en compte et marginalisés. Les socialistes déplorent que les structures de l’ESS ne soient pas considérées comme ayant pleinement leur place au sein du secteur économique et reconnues comme acteurs économiques à part entière.

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