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Albert Likuvalu

lundi 14 décembre 2009

Débat sur l’identité nationale

"L'amour d'une Nation, c'est l'adhésion du cœur, pas un décret de la peur"
L’instrumentalisation de l’identité nationale par N. Sarkozy et les responsables UMP est en train de leur revenir en boomerang. Leur mise en cause permanente de l’immigration et de l’Islam divise non seulement la communauté nationale, elle provoque maintenant malaise et réactions négatives jusque dans les rangs de la majorité. Les députés UMP ont déserté en masse le débat à l’Assemblée pourtant initié par leur président JF Copé. Et les rares intervenants de la droite ont brillé par leur embarras ainsi qu’en témoigne l’absence complète de référence et de soutien à la tribune de rattrapage publiée le même jour par le chef de l’Etat.

Cette « crise d’identité » de la droite a contrasté, de manière saisissante, avec la participation décomplexée des députés socialistes, radicaux et citoyens qui ont assumé sans fard le débat et mis en exergue leurs différences de conception avec N. Sarkozy. Là où le président attise la peur d’une « dénaturation » de l’identité française par les vagues migratoires et l’Islam, les cinq orateurs du groupe SRC, Jean-Marc Ayrault, Marietta Karamanli, Bernard Cazeneuve, Serge Letchimy et George-Pau Langevin, ont défendu la vision d’un « patriotisme fédérateur » (JM Ayrault) et des cinq piliers qui le constituent: le mariage de l’unité et du métissage, la passion de l’égalité, la cohésion sociale, l’école et la laïcité. En les confrontant méticuleusement à la réalité contemporaine, ils ont démontré que ces principes, pour peu qu’on les fasse vivre plutôt que de les saper comme le fait N. Sarkozy, continuent d’assurer la solidité et l’originalité de la France. Une conception partagée par de nombreux républicains au-delà de la gauche.

Et c’est toute la saveur de ce débat. N. Sarkozy croyait en faire une machine de guerre électorale en flattant les instincts xénophobes ou islamophobes. Elle se retourne contre lui en révélant l’attachement du pays et d’une grande partie de ses représentants à l’idée d’une Nation ouverte, multiple et unitaire.

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